10 ans après, Le Maestro El Juli ouvre la "Puerta del Principe" !!!
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Les conditions ne semblaient pas idéales pourtant sur la Maestranza, mais les Dieux étaient avec lui au sortéo.
C’est vrai qu’el Juli eut les deux meilleurs toros de l’après-midi, mais qu’importe, il assomma d’entrée ses compagnons de cartel. Quel mando à la cape où il capte, conduit, canalise la charge avec douceur, sans casser le toro et sûrement en le mettant dans les meilleures dispositions pour la suite.
Dès ces premiers instants, il se passe quelque chose entre lui et le toro, c’est sûr. Après, c’est une grande leçon de sitio, de toque plus ou moins appuyé,de profondeur et de rythme. Il n’y a pas de scories , pas de faute de mauvais goût, tout est parfait .
Cet après-midi, en tout cas, el Numéro UNO, c’est lui, El Juli. Il confirme partout, et lorsque que les deux oreilles tombèrent du palco (après que celui-ci lui en eut volé une à son premier), ses yeux rougis de larmes montrèrent combien est grande son aficion !
Sebastien Castella eut un premier qui manquait de classe, quelque peu manso et sans transmission. Son second plus compliqué obligeait le torero à se replacer à chaque passe et Sebastien comprit un peu tard qu’en le citant à distance il pouvait sûrement en tirer quelque chose.
Miguel Angel Perrera toucha un premier toro faible et protesté par le public devant lequel il fut sans âme et il abrégea avec son second toro fuyard en le tuant comme il put.
Toros de Ventorrillo :
El Juli :oreille avec deux vueltas et deux oreilles.
Sébastien Castella : silence aux deux
Miguel Angel Perera : silence aux deux.