ARZACQ 2010
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Le festival d’ Arzacq pourquoi ? Alors que les difficultés s’accumulent et semblent difficiles à surmonter, il peut être utile de rappeler les raisons qui nous poussent à relever ce défi.
D’abord, Arzacq 2009 a été un succès. Les arènes étaient pleines, le spectacle réussi et les échos positifs. Nous avons tous été fiers de ce succès et les retombées ont été bénéfiques pour nos deux clubs comme pour les arènes du Soubestre. Nous avons amené de nouveaux aficionados à la tauromachie, essentiellement en provenance de la région paloise. Tout ne fut pas parfait et de réelles critiques peuvent être apportées à une opération qui s’est tout juste équilibrée sur le plan financier. Nous n’avons bénéficié d’aucune subvention ni d’aucune aide. La réussite est due uniquement à l’investissement bénévole des membres de nos deux clubs.
Il y eut après Arzacq des déchirements et une longue réflexion qui n’est d’ailleurs pas terminée. Faut-il refaire l’opération et avec qui ? A la première question nous répondons : il faut faire. Nous devons répondre à une attente, nous avons une image à défendre, c’est un moment d’effort mais aussi de convivialité qui fait vivre notre club, qui mobilise ses adhérents et qui permet d’approcher les arcanes du mundillo.
Avec qui ? Le club s’est restructuré. Un bureau a été constitué. C’est lui qui prend les décisions validées par le CA. Des propositions techniques seront faites par une commission taurine composée de 5 membres. Il s’agit de propositions, toutes les décisions seront prises par le bureau.
Il faut être net : nous agirons dans la transparence et dans la clarté ou ne ferons pas. Les membres du club seront informés en permanence de l’état d’avancement du projet. Les relations avec les professionnels se feront dans le respect des règlements en vigueur. Nous ne voulons faire d’ombre à personne pas plus à la Course Landaise que nous avons toujours défendue ( son avenir est étroitement lié à celui de la corrida), qu’aux arènes voisines où nous allons régulièrement, nombreux.
Dans cette affaire l’argent c’est le nerf de la guerre. Compte tenu de la capacité de l’arène, il faut trouver des partenaires. Et il faut que tout le monde apporte sa contribution en terme de recherche de sponsors. Nous devons avoir une visibilité financière rapide. Il faut donc avant le 15 décembre savoir où nous allons. Que chacun apporte sa contribution, modeste ou importante, dans cette recherche, c’est la clé de la réussite. Sinon, hélas !, Arzacq ne se fera pas...
PIERRE