LA TEMPORADA SE PREPARE
par
La temporada à venir se dessine. Castellon à la fin du mois de février en constituera le premier cycle. A défaut d’être officiels, les cartels sont connus. José Tomas en constituera l’attraction majeure. A ses côtés El Juli, El Cid et Cayetano Ordonez renforcent l’affiche de la feria où l’on trouvera aussi Juan Bautista -désormais dans le groupe spécial- et Miguel Angel Perera deux outsiders sérieux qui ont beaucoup à dire cette saison et qui ont fait -ou presque- l’impasse sur l’Amérique du Sud
Côté toros, les Fuente Ymbro sont des abonnés de cette féria ; ils seront présents pour la novillada du mardi et la corrida combattue par Juan Bautista le mercredi. Le jeudi Jandilla pour José Tomas et le dimanche Victorino Martin.
Pendant ce temps, Morante de la Puebla sera à Madrid à Carabanchel le samedi pour une sortie inédite qui vaudra son pesant de cachuettes avec "El Pana", le boulanger méxicain. Cette confrontation entre deux artistes complètement "à l’ouest" mais capables de nous étonner par leur fraîcheur, vaudra le déplacement. A noter l’absence de Sébastien Castella, pourtant en pleine bourre de l’autre côté de l’océan -demande-t-il trop ?
On se doute que les toreros les plus chers feront -en France comme en Espagne- l’armature de la saison. La côte et le cachet de José Tomas augmentent -on parle de + 15%- , sa présence est néanmoins nécessaire pour remplir les tendidos et faire le plein des abonos. On devrait donc lui vôter une médaille.
El Juli sera de toutes les ferias. Les exigences financières de Castella vont-elles résister ? Morante dicte sa loi mine de rien : il remplit partout, c’est le propre des génies. Chou-chou de ces dames,soutenu par la presse du coeur, Cayetano est aussi un bon torero. Il est temps de le voir en France. De Manzanares pas de nouvelles, il fera son retour à Castellon. Talavante, El Cid, Perera et Juan Bautista veulent peser sur le cours des choses.
Ces noms, incontournables, feront monter sérieusement le coût des plateaux, car leurs exigences deviennent démesurées. C’est nous qui paieront la différence...
Quand parlera-t-on du prix des places dans la crise que traverse la tauromachie ?