Les « ganas » des Novilleros !
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Ils nous ont fait plaisir ces trois jeunes Novilleros ! Plaisir à divers titres, mais avec un point commun : l’envie de toréer et quelle envie !
Car les novillos de Guadaira sont sortis plus ou moins encastés , plus ou moins mansos, mais la plupart avec transmission et ne se laissant pas faire.
Ce fut le troisième qui échut à Cristian Escribano qui fut le plus noble. Il sut lui donner une faena adaptée, tirant des séries de naturelles liées et dans le rythme. Il termina par deux séries de la main droite superbes de profondeur. Son petit point faible semble être l’épée, sans quoi ,un premier pavillon aurait pu tomber ! Mais le public madrilène qui semblait très froid cet après-midi, aurait-il demandé l’oreille ? Il ne put rien tirer de son second (le sixième) qui se défendait de vilaine façon et qui n’avait aucune classe
Le Mexicain Arturo Saldivar a essayé de faire étalage de son répertoire au capote avec plus ou moins de bonheur, mais quand il parvint à trouver le sitio ce fut un régal. Quelques beaux détails à la muleta également et un très beau coup d’épée ont à peine fait murmurer le public !
Luis Miguel Casares eut un premier novillo noble mais manquant de transmission qu’il tua d’une entière foudroyante et n’eut pas plus de chance avec son second qui s’arrêta très vite dans sa muleta.
Novillos de Guadaira
Arturo Saldivar : silence et applaudissements
Luis Miguel Casares : silence et silence.
Cristian Escribano : applaudissements et silence
