SAMADET : ROMAIN PEREZ DEBUTE EN FANFARE.

lundi 11 février 2008
par  Pierre

Samadet. Dimanche.
6 novillos des Escudero de Cortos
Pepe Moral : silence et silence après un avis.
Ruben Pinar : salut après un avis et une oreille.
Romain Perez : une oreille après un avis et deux oreilles.

Bonne entrée pour ce premier festejo de la saison. Une poignée d’excités n’avaient pas découragé le famille taurine renforcée par ces anathèmes et les provocateurs en furent pour leurs frais.

Le lot bien présenté, avait des qualités : une noblesse avenante parfois même de la candeur. Corollaire de cette bonté : la faiblesse, le manque de transmission et une grande discrétion sous le fer. Le spectacle dès lors reposait sur les épaules des jeunes gens décidés à séduire.

Pepe Moral passa sans peine ni gloire avec le lot le moins propice. On retiendra une courte série initiale à la cape, la suite fut laborieuse.

De belles séquences pour Ruben Pinar à son premier passage. Il sut donner confiance à l’animal trouvant, au fil de son travail, la bonne distance et surtout la bonne hauteur. L’Escudero tué d’une épée basse ne lui permit pas de triompher. Moins convaincant face à son second, il coupa néanmoins une oreille grâce à une lame mieux portée.

Romain Perez a fait des débuts en fanfare. On savait l’Arlésien bien préparé au campo à Salamanque où le jeune homme s’entraîne dur. On sent la volonté de bien faire, le goût des choses achevés avec un sens du rythme qui lui premit de construire deux faenas variées et surtout justes. A souligner le final par trincheras face au premier et un ensemble vibrant au dernier de l’après-midi qui réveilla des tendidos un tentinet distraits. Dans les deux cas il porta de belles épées, avec rectitude, au second voyage.

Voilà un jeune homme sur lequel on peut compter. On lui fit fête à sa sortie. C’est justice et les organisateurs devraient en faire une des pierres angulaires de la saison à venir.

P. V.


Portfolio

Sortie en triomphe

Brèves

Blessure de Curro Diaz

dimanche 8 mai 2011

Maestranza de Seville, 13ème de la féria

Blessure de Curro Diaz, grosse envie de Juan Mora et Fandila comme d’habitude..... Cinq Manolo Gonzalez complétés par un Salvador Domecq, ternes et décastés pour la plupart. Le sixième dans d’autres mains aurait dû repartir sans ses oreilles, mais bon ...........

La Maître a encore frappé !!!

mardi 17 août 2010

Dax 17 août, 5ième de feria

Final majeur à Dax

Que dire ? quels mots, quels adjectifs inventer ?

Quand le Juli est là, c’est tout simplement grand ! Torero du siècle c’est sûr !
Ovation majuscule ! 8000 personnes scandant Torero ! Torero !

Il y a le Juli et les autres ! Un point c’est tout ! Trois oreilles et sortie par la Puerta Grande du Parc Théodore Denis

Miguel Angel Perrera coupe une oreille à son premier dans son style si personnel , c’est à dire en toréant très vertical et très près. Ne voulant pas être en reste, il instrumenta à son second le plus noble de l’envoi, une grande faena plus profonde, plus classique. Deux pinchazos et une entière firent tomber une autre oreille. Vuelta au toro de la Quinta !

Curro Diaz , pour sa part eut quelques difficultés avec son premier qui le désarma deux fois et le poursuivit aux planches. Il réussit quand même une bonne faena et tua mal.Il ne démérita pas à son second.

Toros de la Quinta. Vuelta du 6ième et du Mayoral

Curro Diaz : Salut et ovation

El Juli : une oreille et deux oreilles

Miguel Angel Perera : une oreille une oreille

Le Cid coupe 2 oreilles !

mardi 17 août 2010

Dax le 16 août, 4ième de feria

Le Cid semble revenir à son meilleur niveau . Il a coupé les deux oreilles à son second toro du Pilar. Il cisela une faena pleine, profonde et très templée conclue d’une très bonne entière.

Sebastien Castella ne s’est pas fait que des amis cet après-midi. Il ne semble pas être dans une bonne passe.

Luis Bolivar montra quelques dispositions mais ses opposants s’éteignirent assez vite.

Toros d’el Pilar :Valse de sobreros : le cinquième remplacé par un Moise Fraile imprésentable, remplacé par un Conde de Mayalde

El Cid : Silence et deux oreilles

Sebastian Castella : Silence et silence .

Luis Bolivar : silence et silence