Le vent gâche la première novillada de la San Isidro
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Le public de la première arène du monde s’est "hissé" au niveau de la présentation de certains novillos de cette soirée ! Laids, certains novillos et affreux public qui est capable de demander une seconde oreille avec véhémence et de refuser la vuelta au torero en suivant ?
N’ayant pas peur des mots . Indigne public de Madrid qui n’a pas su reconnaître dans le cinquième novillo, un danger permanent que le vent plus violent à ce moment là, a accentué grandement . Ce n’est pas juste de "chambrer " un banderillero qui peut-être avant tous les jeunes présents dans le ruedo avait compris que ce serait très dur.
Certes la lidia fut catastrophique et n’arrangea pas les défauts du novillo qui échut à Thomas Joubert. Mais le jeune Maestro s’arrima tant bien que mal devant le pire de la tarde. A son premier qu’il reçut "à porta gayola" de façon magistrale, il ne put , par la faute du vent rien en tirer ou presque . Pourtant l’envie était là en débutant sa faena au centre, mais le vent toujours lui, l’obligea à retourner aux planches où le novillo ne se livra pas.
Juan del Alamo a du poder et cela se voit. Même si son travail fut assez marginal à son premier, toréant souvent décroisé cela porta sur le public madrilène. Même son coup d’épée foudroyant le novillo était décentré ! Et l’oreille tomba du palco !
Son second très protesté pour son trapio fut sans classe. Sentant peut-être la sortie à hombros lui échapper, il se jeta ,au moment de l’estocade comme un mort de faim sur le morillo du toro qui lui infligea une voltereta spectaculaire. Pétition d’oreille.
Miguel de Pablo est encore un peu vert et sa tauromachie assez électrique . Il doit également progresser dans sa technique au moment de l’estocade. Son premier était peu-être exigeant , mais îl y avait mieux à faire avec son second (le sixième).
Quatre novillos de Carmen Segovia, terciados, et de présentations diverses et deux sobreros (4º y 6º) de Torres Gallego.
Thomas Joubert (Tomasito) : silence et silence.
Juan del Álamo : oreille et salut
Miguel de Pablo : silence et silence