Confirmation réussie de Javier Cortes
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Mais où va-t-on ? Faiblesse désespérante encore une fois , manque de caste et de transmission de la plupart des toros, lidia inexistante des toreros, piques traseras et carioquées
........Troisième corrida décevante dans la première arène du monde !!!
Le seul qui avait vraiment envie de toréer cet après-midi était Javier Cortes. Ce petit bonhomme au visage pubère a donné un volapié énorme au sixième de la tarde, au cours duquel il ressortit vilainement accroché sur la corne droite et nous fit craindre quelques instants une cornada.
Ce sixième, armé très large, lui permit de tirer deux belles séries droitières tant qu’il put ou sut garder le toro loin des planches. Aussitôt que le bicho apercevait les barrières, il courrait s’y réfugier et le jeune Maestro se résolut à le toréer tant bien que mal aux planches. Il ne lui restait plus qu’une chose à faire pour espérer triompher, réussir une grande estocade. Ce qu’il fit de manière magistrale en se jetant droit sur le morillo. Grande ovation !
Son premier, que lui céda Uceda Leal pour confirmer son alternative était peut-être le plus gérable du lot. Javier Cortès réussit quelques séries liées de la droite, très croisées, mais se fit souvent accrocher l’étoffe, surtout quand il prit la main gauche. Le toro accentua alors les coups de tête et toute faena devint impossible. Une entière, un descabello, applaudissements.
Quand sortit le second toro (un Osborne), on crut un instant que Uceda Leal allait nous réaliser quelque chose d’interessant, d’autant que ce toro, joliment présenté, semblait avoir avoir quelques qualités ! Hélas , un toréo marginal, sans poder, très périphérique, n’eut aucun effet sur le bicho et seule une mise à mort rapide lui permit de terminer sans se faire siffler.
Il nous gratifia de quelques véroniques de classe à son second (le quatrième) et rideau !
Quant à Capéa, que cela doit être difficile !!! Pour lui et aussi pour son père, cet immense lidiador qu’il fut et qui était présent dans le callejon. Mal servi c’est vrai, mais il n’y a pas que ça, hélas !
Quatre toros d’ Antonio Bañuelos et deux sobreros (2e et 5e) de José Luis Osborne.
Uceda Leal : Salut et silence.
El Capea : sifflets et silence.
Javier Cortes :Confirmation alternative salut et ovation