EMOUVANTS ADIEUX DE DIDIER GOEYTES
par
Dax, dimanche, 2ème de toros y salsa. Plein. 6 toros de Victorino Martin.
Tour de piste du second « Porquesi ».
El Fundi en vert pomme et noir : salut et ovation.
Alberto Aguilar en ivoire et or : tour de piste et salut.
David Mora en framboise et or : silence et silence.
La journée avait débuté par les adieux d’un grand torero landais Didier Goeytes, qui, avec ses amis en boléro, défiait un lot de coursières de Victorino Martin. Spectacle bien monté, rapide et brillant, par l’Arzacquois Henri Thillet où s’est mis en évidence le grand champion béarnais Loïc Lapoudge, l’écarteur de Bentayou-Séré. Le final fut émouvant, Didier qui a tant fait pour la Course porté en triomphe suivi des Victorinos père et fils. Adieu torero landais tu nous as tant donné…
Voilà pour le hors d’œuvre, le plat de résistance fut, le soir moins gouleyant. Deux grands toros dans le lot de Victorino : le second et le cinquième, complets braves aux piques et vibrants sous la muleta ; le premier maniable, les troisièmes et quatrièmes fades et le sixième très dur.
El Fundi qui relève d’une succession de blessures, a assuré l’essentiel mais on ne l’a pas retrouvé au niveau où il était en début de saison. Il tua son second d’un impressionnant « estoconazo ». Alberto Aguilar toucha le bon lot. Il bandérilla en s’exposant et obtint dans ce tiers un gros succès. Par la suite, parfois débordé par des adversaires qui exigeaient beaucoup, il ne rompit jamais et sa vaillance porta sur les tendidos. Sa seconde faena, fut plus posée et s’il n’avait connu de grosses difficultés avec l’épée, il se serait taillé un gros succès populaire. David Mora, invité de dernière minute, fit preuve de classe et d’officio, de métier, surtout face au dur dernier, chasseur de chevilles (tobilloso). Il fit un effort important mais sans réussir à connecter avec les gradins. C’est à mettre sur le compte d’une certaine froideur.
Motifs de satisfactions pour Victorino qui faisait son retour dans le sud-ouest et toeria d’El Juli, la veille au sommet de son art. C’est l’essentiel de cette fin de temporada.
P.V.
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