Mont-de-Marsan V

Un pétard...
mardi 21 juillet 2009
par  Pierre

Mardi, 5ème de féria.
Six toros de Zalduendo
El Juli en bleu roi et or : salut et silence.
Miguel Angel Perera en saumon et or : silence et applaudissements après un avis.
Daniel Luque en pistache et or : silence et silence.
Salut des banderilleros Juan Sierra, Curro Robles et Niño de Leganes.
Plus de billet. Canicule.

Point d’orgue de la féria cette seconde comparution d’El Juli affichait complet. Le Plumaçon avait des allures de four tutoyant les 40 degrés et une ondée violente vint doucher les ultimes illusions au cinquième. Les toros de Zalduendo, excepté le premier noble, ont tous déçu : faibles, manquant de moteur et sans ce fond de race indispensable. Pourtant le physique était agréable et les coiffures avenantes, pour les toreros s’entend…

El Juli, à Mont-de-Marsan comme à la maison, passa le premier avec la volonté qu’on lui connaît. Le toro avait un fond de noblesse candide mais il y avait matière à toréer, ce que fit Julian avec sa sureté habituelle. Il n’alluma pourtant pas le feu et comme il tua en trois temps il repartit à vide. Par la suite, il ne put rien face à l’inanité du Zalduendo qu’il tua correctement.

Miguel Angel Perera voulut à tout prix imposer sa tauromachie verticale. Ses deux adversaires ne s’y prêtaient pas et ce qui apparaît admirable avec un toro de respect semblait dérisoire hier. Il se heurta à l’indifférence du respectable dont un secteur finit par se fâcher. A son crédit : un beau quite par Tafalleras suivi de gaoneras apprêtées. Il tua bien ses deux animaux.
Dans la galère du jour, Daniel Luque tenta de montrer ses bonnes manières : son capote élégant et son temple, mais là aussi l’opposition ne lui permit pas de s’illustrer. A noter ces naturelles de droite originales. Il tua le premier d’une entière et le second d’un vilain mete y saca.

Appelons les choses par leur nom ce fut un pétard. Ce type de corridas, dites commerciales, déçoivent quand elles n’ont pas le jus nécessaire et, disons-le, elles ne correspondent pas à la personnalité d’une arène qui a un long passé torista. Après une succession de succès, il y eut hier un os dans le potage de la féria montoise. Maintenant, retour en Béarn avec Garlin et Orthez ce week-end…

Pierre Vidal


Brèves

Blessure de Curro Diaz

dimanche 8 mai 2011

Maestranza de Seville, 13ème de la féria

Blessure de Curro Diaz, grosse envie de Juan Mora et Fandila comme d’habitude..... Cinq Manolo Gonzalez complétés par un Salvador Domecq, ternes et décastés pour la plupart. Le sixième dans d’autres mains aurait dû repartir sans ses oreilles, mais bon ...........

La Maître a encore frappé !!!

mardi 17 août 2010

Dax 17 août, 5ième de feria

Final majeur à Dax

Que dire ? quels mots, quels adjectifs inventer ?

Quand le Juli est là, c’est tout simplement grand ! Torero du siècle c’est sûr !
Ovation majuscule ! 8000 personnes scandant Torero ! Torero !

Il y a le Juli et les autres ! Un point c’est tout ! Trois oreilles et sortie par la Puerta Grande du Parc Théodore Denis

Miguel Angel Perrera coupe une oreille à son premier dans son style si personnel , c’est à dire en toréant très vertical et très près. Ne voulant pas être en reste, il instrumenta à son second le plus noble de l’envoi, une grande faena plus profonde, plus classique. Deux pinchazos et une entière firent tomber une autre oreille. Vuelta au toro de la Quinta !

Curro Diaz , pour sa part eut quelques difficultés avec son premier qui le désarma deux fois et le poursuivit aux planches. Il réussit quand même une bonne faena et tua mal.Il ne démérita pas à son second.

Toros de la Quinta. Vuelta du 6ième et du Mayoral

Curro Diaz : Salut et ovation

El Juli : une oreille et deux oreilles

Miguel Angel Perera : une oreille une oreille

Le Cid coupe 2 oreilles !

mardi 17 août 2010

Dax le 16 août, 4ième de feria

Le Cid semble revenir à son meilleur niveau . Il a coupé les deux oreilles à son second toro du Pilar. Il cisela une faena pleine, profonde et très templée conclue d’une très bonne entière.

Sebastien Castella ne s’est pas fait que des amis cet après-midi. Il ne semble pas être dans une bonne passe.

Luis Bolivar montra quelques dispositions mais ses opposants s’éteignirent assez vite.

Toros d’el Pilar :Valse de sobreros : le cinquième remplacé par un Moise Fraile imprésentable, remplacé par un Conde de Mayalde

El Cid : Silence et deux oreilles

Sebastian Castella : Silence et silence .

Luis Bolivar : silence et silence