Arles : acoso y derribo ( suite)
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Dimanche matin, alors que le vent soufflait comme un démon, s’est déroulé au Mas du Ménage le deuxième acoso y derribo de cette fin de semaine. La foule, nombreuse et attentive, malgré les rafales à rendre folles les girouettes, a pu apprécier un spectacle de qualité.
Spectacle n’est pas tout à fait le mot qui convient, c’est un mot trop restrictif, pour définir ces rencontres entre vaches, novillos, cavaliers et toreros.
C’est que cette histoire entre hommes et animaux se passait dans un espace magique : un grand platier herbu, que délimitent des arbres qui tremblaient sous les bourrasques, alors que le soleil s’invitait dans l’ombre des nuages.
Cette fois, les "garrochas" furent moins habiles que la veille.On déplora ensuite un "accident" survenu à un novillo de P.M Meynadier , novillo qui eût " un coup de sang" et ne put servir pour Juan Bautista et Talavante qui avaient montré beaucoup de vaillance et de sentiment avec le novillo précédent.
Les écarteurs et sauteur landais firent une belle démonstration de leur capacité d’adaptation et de leur sens artistique.
Bref, on ne vit pas passer le temps...
Quand la foule se replia, quand les hommes rangèrent les capes et les muleta, alors un déluge s’abattit sur la Camargue, terre farouche, tierra brava...
Nadège Vidal