Pire que l’année dernière les Palhas !
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Plaza de toros de Las Ventas : 22ème de la San Isidro
Un pétard de plus pour le ganadero Lusituanien ! Imprésentables pour la plupart, faibles, mansos, enfin que de jolies choses…. Comment ce second a pu passer le reconocimiento ? Mystère de la première place du monde ? Plus pour longtemps, ou alors il va falloir faire du vide et sérieusement .
Luis Bolivar semblait partir avec de bonnes dispositions. Son premier toro prit deux piques avec une certaine classe, mais sortant seul. Citant le toro au centre pour deux jolies cambiadas, Bolivar donna de la distance au toro qui venait bien, chargeant avec franchise. Complètement desconfiado, il ne sut le toréer que très marginalement, toujours sur le voyage, sans jamais charger la suerte. Un joli bajonazo pour terminer.
Le second de son lot n’était pas du même acabit. Regardant l’homme plutôt que la muleta, distribuant des coups de tête à tout va, Bolivar s’accrochera quand même, mais il regrettera longtemps son premier.
Salvador Cortes vit son premier retourner aux corrales pour faiblesse. Le sobrero de Carmen Segovia, manso, sans classe, mais de charge douce. Le vent perturba sans doute Cortes qui ne put ou se sut jamais ni trouver les bons terrains , ni les bonnes distances.
Il hérita du plus lourd de la tarde, le cinquième de 640 kg. Il leva le piquero en prenant deux piques, en mettant la tête mais sans trop pousser. Ce toro avait une corne gauche exceptionnelle . Salvador Cortes ne sut jamais l’exploiter. Une catatastrophe de voir gâcher une occasion pareille. Il tua mal sous les sifflets.
David Mora eut les plus beaux gestes de l’après-midi. Il montra beaucoup de firmeza devant son premier toro aux charges incertaines, lui lançant les cornes au visage. Il lui vola quelques naturelles de valeur et en finit d’une entière après un mete y saca.
Le deuxième de son lot , le sixième fut remplacé par un Aurelio Fernando. Lourd, le jabonero donnera peu de jeu. Un fond de noblesse permit à David Mora de faire montre de son envie, mais le manque de classe du toro mit fin à ses espoirs.
Toros de Palha : 2° de Carmen Segovia, 6° d’Aurelio Fernando
Luis Bolivar : silence et silence.
Salvador Cortés : silence et silence.
David Mora : silence et ovation
C.H.