Victorinos sans caste, et faibles .....
par
5ème corrida de la feria de Séville.
Autre pétard ganadero ! Les jours se suivent et se ressemblent à Séville. Un fracaso chasse l’autre ! Si ce n’est le dernier qui fit le plus longtemps illusion et avec lequel Salvador Cortes réussit quelques belles séries, hélas un peu tard dans sa faena. Un pinchazo le privat sûrement d’une oreille. Mais on est en droit de se poser la question : pourquoi mit-il aussi longtemps avant de se confier ? Est-ce le fait d’avoir vu cinq carnes, genre ballons de baudruche qui arrivent gonflés et semblent promettre pour se dégonfler rapidement ? Ce n’est pas une excuse même si reconnaissons le il y a des circonstances atténuantes. Mais nous, simples spectateurs , nous espérons en permanence que "l’autre sera meilleur ", alors lui , le Maestro , ne devrait pas douter et quand enfin arrive un toro qui embiste sans trop fléchir, qui trace un sillon de noblesse sur le sable de la Maestranza, pourquoi attendre si longtemps avant de de se confier ?
Padilla vit ce qu’il put, c’est à dire pas grand chose !
Le Cid crut avoir "touché" un bon à son faible premier , mais qui embistait de belle manière. Hélas, ce n’était qu’illusion !
Des toros, des toros, des toros !!!! Est-ce que le public Sevillan sacandera ces mots là ?
Toros de Victorinos Martin , bien présentés mais faibles et décastés
Juan José Padilla : silence et salut
Manuel Jesus El Cid : salut et applaudissements
Salvador Cortés : silence et vuelta al ruedo
C.H