Un lot de Peñajara décasté !
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Cela fait penser un peu à ces cadeaux surprises où l’emballage est soigné, irréprochable, un régal pour les yeux. Alors on s’attend à trouver à l’intérieur quelque chose de plus précieux, quelque chose qui vous surprendra, vous fera battre le coeur un peu plus vite, un petit peu d’émotion quoi ......
Des armures gigantesques, des robes variées et des caractères vifs avec des charges brusques et violentes pour la plupart, hormis le second et le troisième surtout.
Ce troisième, magnifique sardo, Salvador Cortes ne l’a compris qu’à demi. Le seul avec un fond de noblesse et qui ne demandait qu’un peu de douceur dans la muleta alors que ses frères recherchaient plutôt la bagarre.
Diego Urdiales s’est battu avec courage et a tiré des muletazos à gauche comme à droite mais sans jamais pouvoir lier une série. Il tua bien à chacun de ses toros.
Luis Bolivar ne fit jamais l’effort à son premier et peut-être passa-t-il à côté d’une oreille. Il fut inconstant à son second qui se retournait plus vite qu’un chat !
Toros dePeñajara
Diego Urdiales : silence aux deux.
Luis Bolivar :silence et silence.
Salvador Cortés : salutations et silence.
C.H