Meilleur des mondes

lundi 1er février 2010

Parce qu’elle est un art éphémère où héroïsme, violence ( mais laquelle ?) et mort se mêlent, la corrida dérange ce monde où la pensée du monde marche au pas. Il suffit de de se retourner vers le passé pour constater combien les hommes et les femmes usaient davantage de leur liberté de parole. Dire aujourd’hui qu’on aime les courses de taureaux vous catalogue illico dans le camp des neo-conservateurs et des anti-humanistes ( puisque, comme chacun sait, le toro bravo est progressiste et humain). Le mot est lâché : assoiffé de sang, vous êtes un monstre cruel.
La violence des propos, dans certains forums, sur les femmes aficionadas ( yo, en l’occurence) dépasse tant la correction que je les filtre et en donne les plus suaves : vous êtes qualifiée de m...b... , mettez vous une balle dans la tête, il est temps que vous vous occupiez de votre intérieur.
Qu’à Dieu ne plaise, mon intérieur est fait de sang.

Nadege Vidal " Autour des taureaux"



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