Faibles miuras !
par

1ière corrida de la Madeleine 2010
Padilla hérita du plus lourd et très dans le type . Grand armé, un joli toro. Cela semblait bien s’annoncer ! IL le reçut par le même répertoire que toujours. Largas de rodillas de réception, banderilles plus ou moins engagées . A la pique ce fut le commencement des piques assassines, plus ou moins volontaires. La première pique dura une éternité et ensuite trois autres plus ou moins poussées et en général données en arrière.(traseras)
Ce toro avait de la qualité dans ses charges, même sil embistait à mi-hauteur et décochait quelques derrotes. Jamais , Padilla ne gagna les medios et encore moins le centre ou ce toro , violent certes, aurait pu s’exprimer davantage . Son second, terciado et faible ne lui permit rien de bon .
Rafaelillo semblait sincèrement dépité après ses échecs avec les aciers. Sans ça, il pouvait ressortir à hombros, tellement son engagement, son envie de se battre loyalement sont évidents. Son premier toro il le reçut également de rodillas avant d’enchaîner avec de belles véroniques. A la muleta se fut un travail sérieux, souligné de grands pechos et de doblones magnifiques. Deux séries de naturelles avec des moments de temple furent les points forts de sa faena, ajoutées au cite une à une de naturelles, étoffe pliée sous le bras à la Ponce !
A son second, se fut une bataille avec un toro qui se défendait plus qu’il ne chargeait. Là aussi, échec avec l’épée et reconnaissance du ûblic pour l’ensemble de son oeuvre avec une vuelta très fêtée.
Julien Lescarret vit son premier renvoyé aux corrales pour faiblesse. IL n’eut pas plus de chance avec celui qui devait être son second, faible également et de cornes très très douteuse. Son dernier, un sobrero de José Vasquez était gros, laid et d’une faiblesse désolante.
Public étrange, qui sifflé Julien alors qu’il n’a rien eu pour s’exprimer et qui fait une ovation à un picador qui pique au milieu du dos ! Bizarre ....
Toros de Miura
Juan José Padilla : salut et silence
Rafaelillo : Ovation et vuelta
Julien Lescarret : silence et silence
C.H