Confirmation réussie de Javier Cortes

dimanche 9 mai 2010
par  Christian

Mais où va-t-on ? Faiblesse désespérante encore une fois , manque de caste et de transmission de la plupart des toros, lidia inexistante des toreros, piques traseras et carioquées

........Troisième corrida décevante dans la première arène du monde !!!

Le seul qui avait vraiment envie de toréer cet après-midi était Javier Cortes. Ce petit bonhomme au visage pubère a donné un volapié énorme au sixième de la tarde, au cours duquel il ressortit vilainement accroché sur la corne droite et nous fit craindre quelques instants une cornada.

Ce sixième, armé très large, lui permit de tirer deux belles séries droitières tant qu’il put ou sut garder le toro loin des planches. Aussitôt que le bicho apercevait les barrières, il courrait s’y réfugier et le jeune Maestro se résolut à le toréer tant bien que mal aux planches. Il ne lui restait plus qu’une chose à faire pour espérer triompher, réussir une grande estocade. Ce qu’il fit de manière magistrale en se jetant droit sur le morillo. Grande ovation !

Son premier, que lui céda Uceda Leal pour confirmer son alternative était peut-être le plus gérable du lot. Javier Cortès réussit quelques séries liées de la droite, très croisées, mais se fit souvent accrocher l’étoffe, surtout quand il prit la main gauche. Le toro accentua alors les coups de tête et toute faena devint impossible. Une entière, un descabello, applaudissements.

Quand sortit le second toro (un Osborne), on crut un instant que Uceda Leal allait nous réaliser quelque chose d’interessant, d’autant que ce toro, joliment présenté, semblait avoir avoir quelques qualités ! Hélas , un toréo marginal, sans poder, très périphérique, n’eut aucun effet sur le bicho et seule une mise à mort rapide lui permit de terminer sans se faire siffler.
Il nous gratifia de quelques véroniques de classe à son second (le quatrième) et rideau !

Quant à Capéa, que cela doit être difficile !!! Pour lui et aussi pour son père, cet immense lidiador qu’il fut et qui était présent dans le callejon. Mal servi c’est vrai, mais il n’y a pas que ça, hélas !

Quatre toros d’ Antonio Bañuelos et deux sobreros (2e et 5e) de José Luis Osborne.

Uceda Leal : Salut et silence.

El Capea : sifflets et silence.

Javier Cortes :Confirmation alternative salut et ovation


Brèves

Blessure de Curro Diaz

dimanche 8 mai 2011

Maestranza de Seville, 13ème de la féria

Blessure de Curro Diaz, grosse envie de Juan Mora et Fandila comme d’habitude..... Cinq Manolo Gonzalez complétés par un Salvador Domecq, ternes et décastés pour la plupart. Le sixième dans d’autres mains aurait dû repartir sans ses oreilles, mais bon ...........

La Maître a encore frappé !!!

mardi 17 août 2010

Dax 17 août, 5ième de feria

Final majeur à Dax

Que dire ? quels mots, quels adjectifs inventer ?

Quand le Juli est là, c’est tout simplement grand ! Torero du siècle c’est sûr !
Ovation majuscule ! 8000 personnes scandant Torero ! Torero !

Il y a le Juli et les autres ! Un point c’est tout ! Trois oreilles et sortie par la Puerta Grande du Parc Théodore Denis

Miguel Angel Perrera coupe une oreille à son premier dans son style si personnel , c’est à dire en toréant très vertical et très près. Ne voulant pas être en reste, il instrumenta à son second le plus noble de l’envoi, une grande faena plus profonde, plus classique. Deux pinchazos et une entière firent tomber une autre oreille. Vuelta au toro de la Quinta !

Curro Diaz , pour sa part eut quelques difficultés avec son premier qui le désarma deux fois et le poursuivit aux planches. Il réussit quand même une bonne faena et tua mal.Il ne démérita pas à son second.

Toros de la Quinta. Vuelta du 6ième et du Mayoral

Curro Diaz : Salut et ovation

El Juli : une oreille et deux oreilles

Miguel Angel Perera : une oreille une oreille

Le Cid coupe 2 oreilles !

mardi 17 août 2010

Dax le 16 août, 4ième de feria

Le Cid semble revenir à son meilleur niveau . Il a coupé les deux oreilles à son second toro du Pilar. Il cisela une faena pleine, profonde et très templée conclue d’une très bonne entière.

Sebastien Castella ne s’est pas fait que des amis cet après-midi. Il ne semble pas être dans une bonne passe.

Luis Bolivar montra quelques dispositions mais ses opposants s’éteignirent assez vite.

Toros d’el Pilar :Valse de sobreros : le cinquième remplacé par un Moise Fraile imprésentable, remplacé par un Conde de Mayalde

El Cid : Silence et deux oreilles

Sebastian Castella : Silence et silence .

Luis Bolivar : silence et silence