Rafaelillo torero Valiente !

Le meilleur Miura fut le Conde la Maza !!!
lundi 26 avril 2010
par  Christian

S’il avait bien tué, Rafaelillo aurait sûrement coupé une oreille.

Il s’est battu avec un courage insensé devant son second toro (le sixième), en alternant des passes à droite et à gauche pour dérouter ce toro qui semblait comprendre rapidement tout ce qu’on lui faisait. Ce fut un superbe combat au cours duquel chaque passe arrachée au toro était une victoire, mais remise en jeu à la suivante , ce qui fit une faena assez longue.
Quand vint le moment de tuer, on vit bien là que ce toro avait tout compris. Chaque fois que Rafaelillo levait l’épée, le toro levait la tête ! Il passa très près du troisième avis et bien sûr perdit le trophée promis pour sa valeureuse prestation.
Son premier (le troisième) était le plus dangereux de l’envoi. Il le lui fit savoir à chaque passe et lui infligea même un puntazo sous le bras en se retournant comme un chat. Un toro qui n’a jamais humilié, qui lui envoyait des "gañafones" à chaque passe. Valiente !

El Fundi n’est pas encore à son meilleur niveau. Son premier toro se retournait très vite et était avait des charges très courtes ce qui n’était pas fait pour le mettre dans les meilleures dispositions.
Son second (le quatrième) était bien meilleur, le plus noble en tout cas et El Fundi nous gratifia de toute sa technique, à partir du moment où il sut planter ses pieds et avancer la jambe . Il parvint à lier des naturelles de qualité avant d’enchaîner à droite par des séries templées qui firent jouer la musique de la Maestranza. Hélas , lui aussi ne put tuer rapidement et perdit sûrement l’oreille qui lui semblait promise.

Juan José Padilla toucha un premier toro difficile mais qui s’est vite dégonflé. Son second (le cinquième) fut remplacé par un conde de la Maza, qui me semble-t-il fut le meilleur de la "Miurada" ;
Brave au cheval en prenant des puyazos assassins , cheval adossé à la barrière ! Banderilles laissées aux subalternes, mine des mauvais jours... A-t-il fait "peur" à Juan José pour que celui-ci prenne d’entrée l’épée en acier pour semble -t-il s’en débarrasser rapidement ?
Il comprit trop tard que ce toro avait des qualités énormes pour celui qui voulait consentir sa charge noble surtout sur la corne gauche. Dommage !

Cinq toros de Miura et un (5 º) Conde de la Maza.

Le Fundi : Silence et ovation

Juan José Padilla : Salut et silence

Rafaelillo : Salut et ovation


Brèves

Blessure de Curro Diaz

dimanche 8 mai 2011

Maestranza de Seville, 13ème de la féria

Blessure de Curro Diaz, grosse envie de Juan Mora et Fandila comme d’habitude..... Cinq Manolo Gonzalez complétés par un Salvador Domecq, ternes et décastés pour la plupart. Le sixième dans d’autres mains aurait dû repartir sans ses oreilles, mais bon ...........

La Maître a encore frappé !!!

mardi 17 août 2010

Dax 17 août, 5ième de feria

Final majeur à Dax

Que dire ? quels mots, quels adjectifs inventer ?

Quand le Juli est là, c’est tout simplement grand ! Torero du siècle c’est sûr !
Ovation majuscule ! 8000 personnes scandant Torero ! Torero !

Il y a le Juli et les autres ! Un point c’est tout ! Trois oreilles et sortie par la Puerta Grande du Parc Théodore Denis

Miguel Angel Perrera coupe une oreille à son premier dans son style si personnel , c’est à dire en toréant très vertical et très près. Ne voulant pas être en reste, il instrumenta à son second le plus noble de l’envoi, une grande faena plus profonde, plus classique. Deux pinchazos et une entière firent tomber une autre oreille. Vuelta au toro de la Quinta !

Curro Diaz , pour sa part eut quelques difficultés avec son premier qui le désarma deux fois et le poursuivit aux planches. Il réussit quand même une bonne faena et tua mal.Il ne démérita pas à son second.

Toros de la Quinta. Vuelta du 6ième et du Mayoral

Curro Diaz : Salut et ovation

El Juli : une oreille et deux oreilles

Miguel Angel Perera : une oreille une oreille

Le Cid coupe 2 oreilles !

mardi 17 août 2010

Dax le 16 août, 4ième de feria

Le Cid semble revenir à son meilleur niveau . Il a coupé les deux oreilles à son second toro du Pilar. Il cisela une faena pleine, profonde et très templée conclue d’une très bonne entière.

Sebastien Castella ne s’est pas fait que des amis cet après-midi. Il ne semble pas être dans une bonne passe.

Luis Bolivar montra quelques dispositions mais ses opposants s’éteignirent assez vite.

Toros d’el Pilar :Valse de sobreros : le cinquième remplacé par un Moise Fraile imprésentable, remplacé par un Conde de Mayalde

El Cid : Silence et deux oreilles

Sebastian Castella : Silence et silence .

Luis Bolivar : silence et silence