VALENCE : MEDIOCRES JUAN PEDROS

jeudi 18 mars 2010
par  Pierre

Valence, jeudi. Neuvième corrida de la Feria de Fallas. Lleno.

Toros de Juan Pedro Domecq.

Julio Aparicio, silence et silence.

Morante de la Puebla, saluts et silence.

Cayetano, silence après avis et silence.

Cayetano est passé à l’infirmerie à la fin de la corrida.

L’ensemble de Juan Pedro Domecq, mal présenté et aux défenses suspectes, s’est distingué par sa médiocrité. Un lot sans classe, ni transmission, juste de force. On sauvera le troisième ; seul potable. Le cinquième : manso, dangereux.

Ne demandez pas à Mozart de composer sur un piano de bastringue, les artistes pour s’exprimer doivent avoir une matière première conforme à leurs ambitions. Ce n’était pas le cas jeudi à Valence. On vit, de courts moments, la plastique si particulière d’Aparicio, décidé pourtant. Il eut de beaux gestes à ses débuts à la cape, mais le trasteo, bien commencé par le haut, se dilua vite dans la banalité. Il tua mal ses deux adversaires.

Le second toro, jabonero, noble mais soso, fit illusion et Morante sut profiter de cette candeur pour dessiner quelques bons muletazos avec la planta qui le caractérise et cette façon de sortir de la tête du toro si élégante. Les choses tournèrent court car l’inanité de l’adversaire ne permettait pas ce toreo profond et engagé qui caractérise el de La Puebla dans ses bons moments. Laborieux à l’épée, les inconditionnels firent sortir l’Andalou pour un salut qui devait beaucoup à la gentillesse du bon public Valencien. Il ne voulut pas voir le Cinquième, manso il est vrai.

Cayetano, mieux servi, consenti le premier à la cape et il réalisa un élégant quite, livrant ainsi une interprétation personnelle de la Taffallera. Le toro avait du gaz, c’était le seul, il le conduisit dans un bon rythme des deux bords sans se livrer véritablement. L’ensemble, agréable, pesait peu sur l’animal qui finit par le prendre de manière très spectaculaire en fin de faena. Cayetano sortit indemne du choc mais, secoué, eut du mal à conclure. Conclusion difficile aussi face au dernier, invalide après avoir heurté violemment la talenquère.

P.V.


Brèves

Blessure de Curro Diaz

dimanche 8 mai 2011

Maestranza de Seville, 13ème de la féria

Blessure de Curro Diaz, grosse envie de Juan Mora et Fandila comme d’habitude..... Cinq Manolo Gonzalez complétés par un Salvador Domecq, ternes et décastés pour la plupart. Le sixième dans d’autres mains aurait dû repartir sans ses oreilles, mais bon ...........

La Maître a encore frappé !!!

mardi 17 août 2010

Dax 17 août, 5ième de feria

Final majeur à Dax

Que dire ? quels mots, quels adjectifs inventer ?

Quand le Juli est là, c’est tout simplement grand ! Torero du siècle c’est sûr !
Ovation majuscule ! 8000 personnes scandant Torero ! Torero !

Il y a le Juli et les autres ! Un point c’est tout ! Trois oreilles et sortie par la Puerta Grande du Parc Théodore Denis

Miguel Angel Perrera coupe une oreille à son premier dans son style si personnel , c’est à dire en toréant très vertical et très près. Ne voulant pas être en reste, il instrumenta à son second le plus noble de l’envoi, une grande faena plus profonde, plus classique. Deux pinchazos et une entière firent tomber une autre oreille. Vuelta au toro de la Quinta !

Curro Diaz , pour sa part eut quelques difficultés avec son premier qui le désarma deux fois et le poursuivit aux planches. Il réussit quand même une bonne faena et tua mal.Il ne démérita pas à son second.

Toros de la Quinta. Vuelta du 6ième et du Mayoral

Curro Diaz : Salut et ovation

El Juli : une oreille et deux oreilles

Miguel Angel Perera : une oreille une oreille

Le Cid coupe 2 oreilles !

mardi 17 août 2010

Dax le 16 août, 4ième de feria

Le Cid semble revenir à son meilleur niveau . Il a coupé les deux oreilles à son second toro du Pilar. Il cisela une faena pleine, profonde et très templée conclue d’une très bonne entière.

Sebastien Castella ne s’est pas fait que des amis cet après-midi. Il ne semble pas être dans une bonne passe.

Luis Bolivar montra quelques dispositions mais ses opposants s’éteignirent assez vite.

Toros d’el Pilar :Valse de sobreros : le cinquième remplacé par un Moise Fraile imprésentable, remplacé par un Conde de Mayalde

El Cid : Silence et deux oreilles

Sebastian Castella : Silence et silence .

Luis Bolivar : silence et silence