El Juli au sommet !

mardi 16 mars 2010
par  Christian

Il n’y a pas photo à l’arrivée ! Même si les deux maestros sont amis dans la vie, la compétencia était bien présente dans le ruedo de Valence. Triompher à "l’extérieur" est toujours plus difficile, mais lorsque le Juli hausse son niveau, qui peut lui résister ?

Quel sitio !, quel mando ! Grande faena à son sixième un toro noble mais sans race auquel il réalisa un quite de toute beauté par "lopecinas" remate par un farol et larga cordobesa ! Ponce donna la réplique par chicuelinas mains basses et templées. S’en suivit une leçon de tauromachie pure ,sans fioriture, totalement adaptée à un adversaire qui devint rapidement un partenaire malgré lui. Il termina par circulaires très intenses et foudroya le toro d’un superbe estoconazo !Deux oreilles !

El Juli obtint également les deux oreilles de son premier toro. Un toro très mal présenté (plus novillo que toro) avec lequel il réalisa surtout à droite des séries longues et liées . Un grand coup d’épée et l’arène se couvrit de blanc pour demander les oreilles. Dans d’autre mains, ce toro serait sûrement passé inaperçu ! il l’a mis en valeur avec une technique époustouflante et un sens du sitio et de la distance qu’il est peut-être le seul à savoir faire.

Ponce quant à lui réalisa une faena très "esthétique" , pleine de classicisme et de verticalité à son second qu’il exécuta d’un grand coup d’épée qui lui valut une oreille. A son premier, un toro fade indigne de présentation pour une première catégorie, il ne réussit pas à forcer l’adhésion du public et il dut se contenter de saluer. Les choses se compliquèrent sérieusement avec le cinquième, un castaño, manso, andarin, avec une corne droite très dangereuse ; Il se battit avec courage mais un vilain mete y saca, suivi d’un trois quart de lame et de quelques descabellos lui enlevèrent tout espoir d’accompagner el juli pour la sortie à hombros par la grande porte !

Toros de Zalduendo, de présentation inégale avec quelques cornes suspectes

Enrique Ponce : Ovation, oreille et salut
El Juli : Deux oreilles, saluts et deux oreilles.

les tendidos de Meillon se remplissent au même rythme que ceux de Valence !


Brèves

Blessure de Curro Diaz

dimanche 8 mai 2011

Maestranza de Seville, 13ème de la féria

Blessure de Curro Diaz, grosse envie de Juan Mora et Fandila comme d’habitude..... Cinq Manolo Gonzalez complétés par un Salvador Domecq, ternes et décastés pour la plupart. Le sixième dans d’autres mains aurait dû repartir sans ses oreilles, mais bon ...........

La Maître a encore frappé !!!

mardi 17 août 2010

Dax 17 août, 5ième de feria

Final majeur à Dax

Que dire ? quels mots, quels adjectifs inventer ?

Quand le Juli est là, c’est tout simplement grand ! Torero du siècle c’est sûr !
Ovation majuscule ! 8000 personnes scandant Torero ! Torero !

Il y a le Juli et les autres ! Un point c’est tout ! Trois oreilles et sortie par la Puerta Grande du Parc Théodore Denis

Miguel Angel Perrera coupe une oreille à son premier dans son style si personnel , c’est à dire en toréant très vertical et très près. Ne voulant pas être en reste, il instrumenta à son second le plus noble de l’envoi, une grande faena plus profonde, plus classique. Deux pinchazos et une entière firent tomber une autre oreille. Vuelta au toro de la Quinta !

Curro Diaz , pour sa part eut quelques difficultés avec son premier qui le désarma deux fois et le poursuivit aux planches. Il réussit quand même une bonne faena et tua mal.Il ne démérita pas à son second.

Toros de la Quinta. Vuelta du 6ième et du Mayoral

Curro Diaz : Salut et ovation

El Juli : une oreille et deux oreilles

Miguel Angel Perera : une oreille une oreille

Le Cid coupe 2 oreilles !

mardi 17 août 2010

Dax le 16 août, 4ième de feria

Le Cid semble revenir à son meilleur niveau . Il a coupé les deux oreilles à son second toro du Pilar. Il cisela une faena pleine, profonde et très templée conclue d’une très bonne entière.

Sebastien Castella ne s’est pas fait que des amis cet après-midi. Il ne semble pas être dans une bonne passe.

Luis Bolivar montra quelques dispositions mais ses opposants s’éteignirent assez vite.

Toros d’el Pilar :Valse de sobreros : le cinquième remplacé par un Moise Fraile imprésentable, remplacé par un Conde de Mayalde

El Cid : Silence et deux oreilles

Sebastian Castella : Silence et silence .

Luis Bolivar : silence et silence