Nouvelle édition et nouveau succès pour le club taurin Joseph Peyré et le club taurin d’Arzacq en ce dimanche 28 février. On a commencé par un tentadero matinal au cours duquel ont œuvré les deux " grands " élèves de " Adour-Aficion " Sofian et Morandilla face, respectivement, à une vache de Guillaume Bats, une des frères Philippe et Pierre Bats puis une troisième de Guillaume pour les " petits " Yannis, Louis et Alexandre de cette même école. Il fallait un vainqueur et le jury a désigné Sofian, sans pour autant que Morandilla n’ait démérité, pour combattre un becerro dans l’après-midi.
Agapes musicales, bonne chère et, soleil revenu, direction les arènes du Soubestre pour le festival. Tendidos pleins et ambiance de fête pour voir sortir deux novillos des frères Jalabert (1 et 5), trois quasi toros des frères Gallon (2,3 et 4), un becerro de Guillaume Bats (6ème). Remise de cadeaux appréciés après le paseo et sortie du premier novillo pour un Stéphane Fernandez Meca, qui revenait aux ruedos pour l’occasion après cinq ans d’absence. Très en forme le nîmois se contentera d’un salut depuis le callejon. Vinrent ensuite deux réels moments de bonheur avec la sortie de " Senador " N°124, honoré d’une vuelta al ruedo après que Francisco Marco, remis au cartel après sa blessure ici même de l’an passé, le reçoive magnifiquement de cape et lui brode une faena qui restera dans les annales. Beaucoup de temple au cours de séries soyeuses servies avec naturel des deux mains. Une oreille, une seule hélas après une lame malchanceuse. On continuait avec ce bel " Aceitero " N°88 lui aussi honoré d’une vuelta posthume qui, aux mains d’un Julien Lescarret appliqué, alluré et parfaitement en accord avec les bonnes conditions d’un l’animal portant haut et fier les couleurs des Gallon, sera occis d’un estoconazo par un Julien radieux promenant les deux oreilles autour du rond. Un troisième Gallon N°87, reçu par une larga et banderillé par Alberto Aguilar (salut), ne permettra pas l’accord attendu entre les deux adversaires. Mathieu Guillon (applaudissements), appliqué et très classique face à un joli Jalabert, un peu rude, ne parvenait pas à réellement trouver l’accord nécessaire menant au succès. La journée se terminait avec la prestation de Sofian qui, compte tenu du peu de métier bien normal à ce stade d’apprentissage, ne trouvait pas la solution face à un becerro âpre, compliqué et costaud de pattes. Le minot restera pourtant en face mais tuera avec difficulté pour entendre, malgré tout, quelques applaudissements.

Don Pedro