Meillon : El Pimpi et M. Darrieumerlou passionnent la Bodega
par

Belle soirée à la bodega de Meillon pour la venue du picador "El Pimpi" et de Miguel Darrieumerlou. Le compte rendu de Nadège, extrait de son blog "autour des toros". Photos top album. Prochiane soirée le vendredi 4 décembre avec la venue du docteur Gouffrant. Inscrivez-vous dès maintenant.
El Pimpi peut se vêtir d’or. Autrefois, prince des arènes, il a gardé de son fabuleux passé, cette prébende. Désormais, à l’instar des autres picadors, El Pimpi ( surnom dynastique octroyé par une lointaine parente bègue), est souvent le mal-aimé du public.
Est-ce par méconnaissance de la complexité de ce métier ? Par anthropomorphisme à l’égard du taureau ? Ou, parce que dans une bonne histoire, il faut un méchant ( l’homme-cheval ) qui mette en relief les qualités du héros ( l’homme à pied, à savoir le matador ) ?
Parole d’évangile : El Pimpi, comme ses confères centaures, passe une bonne partie de sa vie à la recherche du trou des aiguilles ( ainsi nomme t-on l’espace réduit du morillo, la boule de muscles où il faut entrer la pointe à trois faces).
Comme dans un magasin breton dont l’enseigne serait " A la crêpe des surréalistes", l’étalage du Pimpi propose une jambe de fer, un chapeau de castor, une ceinture de trois mètres, un cheval sans yeux et sans oreilles, une croix rouge, une lance de tournoi en frêne, un troussequin et son inséparable pommeau, un pantalon chameau et trois machos sur la veste.
Le courage est à revendre...
scriptaccess" value="always">