Les Dolores Aguirre à Orthez
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Dolores Aguirre à Orthez
lundi 9 novembre
La commission taurine d’Orthez et la Mairie d’Orthez ont le plaisir de vous informer que les lots de toros et de novillos qui seront lidiés à Orthez le dimanche 25 juillet 2010 ont été retenus.
Pour la corrida (18h), ce seront six toros de Doña Dolores Aguirre Ybarra (Constantina, province de Séville) qui fouleront le sable des arènes du Pesqué. Les « Aguirre » feront donc leur retour dans le sud-ouest à Orthez après 7 années d’absence (2003).
Pour la novillada piquée du matin (11h), la commission taurine a porté son choix sur la ganaderia de Saltillo (Palma del Rio, province de Séville) qui fera, pour l’occasion, sa présentation en France depuis que cet élevage est mené par Enrique Moreno de la Cova. La ganaderia provient en ligne directe de celle du Marques de Saltillo et a conservé l’encaste dit « Saltillo" (rafraîchi de Buendia).
Nous espérons que ces choix sauront contenter et séduire le grand public tout autant que les aficionados les plus exigeants à la recherche d’originalité et d’authenticité.
Vous pouvez nous retrouver sur notre blog : http://torosorthez.blogspot.com
ou nous contacter à l’adresse mail suivante : ctorthez@yahoo.fr
La Commission taurine d’Orthez.
Le choix de la commission taurine d’Orthez apparaît comme ambitieux et excellent. Comment ne pas se réjouir en effet qu’une ganadéria qui a obtenu le prix de la féria de Pampelune, celle du toro-toro, ne saute dans le ruedo béarnais ? C’est Tout le Béarn, cette terre taurine qui s’ignore et qui reste à défricher, qui s’en réjouit. La découverte matinale a son intérêt elle aussi. Orthez affirme ainsi sa ligne torista est c’est très bien (n’allons-nous pas, au club Joseph Peyré, consacrer notre prochain débat au tiers de piques ?), cela convient parfaitement à sa capacité publique et c’est sans doute aussi la clé de sa pérennité, car il est vrai que les "petites" arènes organisant des corridas isolées ont besoin d’une personnalité affirmée. Bravo et tous nos voeux sincères donc aux organisateurs orthéziens et à Xavier Klein, leur leader. Il faut désormais, et ils en conviendront, que le résultat soit à la hauteur des espoirs que cette annonce suscite. C’est ce que l’on appelle le principe de réalité.
P.V.