NOUVEAU TRIOMPHE VENDREDI A MEILLON
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Quelle soirée ! Nouveau succès, triomphe devrait-on écrire, vendredi soir à Meillon pour la rencontre avec Julien Lescarret et Ricardo Vazquez Prada. Triomphe à mettre à l’actif de l’ensemble des membres du club qui ont contribué à une soirée très réussie de l’avis général.
L’affluence d’abord : il fallut rajouter des tables et on dut (hélas !) refuser du monde ; accueil une nouvelle fois parfait de nos hôtes dans un lieu que tout le monde s’accorde à trouver merveilleux. Ajoutons que tous les clubs béarnais étaient représentés pour l’occasion : Joseph Peyré (bien-sûr), Cercle Taurin Palois, Club Taurin d’Oloron, Peña Garlinoise et La Lidia d’Orthez. Le Béarn taurin, terre de mission pour certains esprits chagrins, montrait ainsi une belle unité et une sacrée vitalité. Présents aussi nos voisins de Saint-Sever et d’Aignan.
Julien Lescarret a fait preuve, toute la soirée, de cette lucidité et de ce charisme qui le font aimer du public. Il a conté sans complaisance son parcours de matador, n’hésitant pas à pratiquer l’autocritique sur ses débuts pour montrer qu’il était animé d’une plus grande maturité. Décidé à regarder un avenir difficile en face : il sait que ce qui lui est promis n’est pas un chemin semé de roses.
On ne lui réservera pas les douçeurs dont d’autres se gavent régulièrement : à lui les duels rugueux avec les ganaderias les plus difficiles, à commencer par les San Roman de Pâques à Aignan. Il y a un chemin là aussi... Le landais regarde cette destinée le coeur serein. En matador qui accepte son sort sans trembler et on ne pourra pas douter de la vocation et de l’aficion de Julien...
Ricardo Vazquez Prada fut lui-même touché par tant de détermination. Le journaliste auteur de "La Cuadrilla" n’a pas mâché ses mots. Il a pointé du doigt un milieu aux comportements parfois "mafieux" : pratiquant échanges et passe-droits, un système qui laisse souvent sur la route de bons toreros.
De son point de vue, le mode d’organisation des corridas en France est beaucoup plus sain qu’en Espagne. Il s’est d’ailleurs réjoui de la bonne santé de la corrida en France soulignant les mérites de Juan Bautista et de Sébastien Castella et louant le chemin réalisé par un garçon comme Julien Lescarret qui mériterait mieux et plus de reconnaissance (et d’opportunités) en Espagne...
Quatre oreilles pour chacun des protagonistes et sorties sous les vivats.
Les organisateurs ont été invités à saluer...
A Bientôt ! Viva la Fiesta ! Viva !
P. V.
P.S. Merci à Thierry Cazaubon du club taurin d’Aignan qui nous a régalé de sa bonne cuvée. RDV le dimanche de Pâques à Aignan pour nous retrouver !
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