DAX II

GROS SUCCES DU JULI
vendredi 14 août 2009
par  Pierre

Dax, vendredi, seconde corrida de féria.
Six toros de Daniel Ruiz

Enrique Ponce en framboise et or : salut et une oreille.

El Juli en fraise et or : deux oreilles et salut.

José Mari Manzanares en cassis et or : silence et silence.

Salut de J.L. Trujillo au dernier.

Plein. Chaleur saharienne.

Les toros de Daniel Ruiz, ronds, bas, lourds, peu défendus, somme toute dans le type de cette origine Domecq avaient, le matin, suscité des pronostics pessimistes. En fait, le lot se laissa faire dans son ensemble, il fut discret sous le cheval et sa faiblesse gêna les toreros qui surent résoudre ces difficultés mais il permit de toréer. Le second fut le meilleur de l’envoi.
Un secteur de l’arène, minoritaire, contesta le toreo d’Enrique Ponce qui pourtant fit un effort important à son second passage. Devant un animal incertain, il se croisa plus que d’habitude et son travail finit « a mas » par une série de passe des fleurs bien valenciennes. Il le tua d’une entière et récolta un pavillon.
La joie de toréer d’El Juli est communicative et il sut transmettre aux gradins cette envie qui semble l’habiter. Le goût des choses bine faites, l’envie qu’on se régale et c’est ce qui arrive immanquablement arrive. En voilà qui transmet, on l’a vu à ses deux passages et s’il n’eut pas tué en trois temps son second Ruiz, il serait sorti par la Porte du Prince avec trois ou quatre oreilles. On se contentera de ses deux récoltés à son premier passage et on louera encore une fois une technique mise au service du spectacle. Avec Julian, il faut que le client soit satisfait.
On pourrait croire que José Mari Manzanares n’était pas dans un bon jour. Pourtant au dernier noble mais faible il eut des gestes exquis, des naturelles surtout d’une grande pureté et emplies de ce sentiment profond que porte en lui l’Alcantino. Sans doute tout cela était un peu isolé, cela manquait de liant, de chaleur aussi, il est vrai que passer après deux monstres comme Ponce et Juli ca n’est pas un cadeau. Il tua bien et n’entendit que quelques applaudissements d’estime
P.V.


Brèves

Blessure de Curro Diaz

dimanche 8 mai 2011

Maestranza de Seville, 13ème de la féria

Blessure de Curro Diaz, grosse envie de Juan Mora et Fandila comme d’habitude..... Cinq Manolo Gonzalez complétés par un Salvador Domecq, ternes et décastés pour la plupart. Le sixième dans d’autres mains aurait dû repartir sans ses oreilles, mais bon ...........

La Maître a encore frappé !!!

mardi 17 août 2010

Dax 17 août, 5ième de feria

Final majeur à Dax

Que dire ? quels mots, quels adjectifs inventer ?

Quand le Juli est là, c’est tout simplement grand ! Torero du siècle c’est sûr !
Ovation majuscule ! 8000 personnes scandant Torero ! Torero !

Il y a le Juli et les autres ! Un point c’est tout ! Trois oreilles et sortie par la Puerta Grande du Parc Théodore Denis

Miguel Angel Perrera coupe une oreille à son premier dans son style si personnel , c’est à dire en toréant très vertical et très près. Ne voulant pas être en reste, il instrumenta à son second le plus noble de l’envoi, une grande faena plus profonde, plus classique. Deux pinchazos et une entière firent tomber une autre oreille. Vuelta au toro de la Quinta !

Curro Diaz , pour sa part eut quelques difficultés avec son premier qui le désarma deux fois et le poursuivit aux planches. Il réussit quand même une bonne faena et tua mal.Il ne démérita pas à son second.

Toros de la Quinta. Vuelta du 6ième et du Mayoral

Curro Diaz : Salut et ovation

El Juli : une oreille et deux oreilles

Miguel Angel Perera : une oreille une oreille

Le Cid coupe 2 oreilles !

mardi 17 août 2010

Dax le 16 août, 4ième de feria

Le Cid semble revenir à son meilleur niveau . Il a coupé les deux oreilles à son second toro du Pilar. Il cisela une faena pleine, profonde et très templée conclue d’une très bonne entière.

Sebastien Castella ne s’est pas fait que des amis cet après-midi. Il ne semble pas être dans une bonne passe.

Luis Bolivar montra quelques dispositions mais ses opposants s’éteignirent assez vite.

Toros d’el Pilar :Valse de sobreros : le cinquième remplacé par un Moise Fraile imprésentable, remplacé par un Conde de Mayalde

El Cid : Silence et deux oreilles

Sebastian Castella : Silence et silence .

Luis Bolivar : silence et silence