Hagetmau II

Décevants Partido de Resina
lundi 3 août 2009
par  Pierre

Hagetmau, lundi seconde novillada de féria

6 novillos de Partido de Resina

Juan Luis Rodriguez, en fraise et or : silence et silence.

Javier Cortés, en tabac et or : silence et silence.

Juan Carlos Rey en jasmin et or : silence et silence.

Ovation au picador El Pimpi au sixième.

2/3 d’arène. Beau temps.

Présentation inégale de ce lot très attendu de Partido de Resina, le dernier, Carrasquero, recevant une belle ovation à sa sortie. Au moral, les intentions n’étaient pas mauvaises mais la faiblesse congénitale de l’ensemble handicapa les prestations des ex-Pablo Romero. Un nom prestigieux certes, mais qui a beaucoup perdu de sa superbe et la course d’hier ne remontera pas sa réputation. La plupart marquèrent le coup après la pique, deux perdirent leurs sabots : deuxième et cinquième. Il y a encore du chemin avant de revoir la fière devise faire sa loi dans les ruedos.

Hormis leurs carences à l’acier, graves tout de même, on ne blâmera pas les toreros qui, plus que la veille, ont fait l’effort tous les trois. Juan Luis Rodriguez consentit le premier qui avait un fond de noblesse, il le mena au centre et donna quelques séries de qualité. Il débuta le second avec élégance mais la faiblesse de l’opposant l’empêcha de poursuivre. Ses déficiences à l’épée interdirent tout succès, une atrevasada rédhibitoire au premier.

Juan Luis Cortés a lui aussi de bonnes manières et il sut donner la faena idoine au cinquième qui, conduit par le haut, termina sans se vautrer. Ses échecs répétés à l’estoc lui couta sans doute une récompense Il avait tué le premier d’une entière au second voyage.

Juan Carlos Rey fut le plus convaincant des trois. Il se centra, trouva la bonne distance et il y a du rythme dans sa muleta, tout cela sans effets superflus. Il tua bien le dernier qui tarda à mourir, signe de caste. Il avait été laborieux au descabello lors de son précédent passage.

C’est El Pimpi, le picador de Juan Carlos Rey, Chalossais d’adoption, dernier rejeton d’une longue dynastie de piqueros, qui fut le héros du jour. Renversé durement par le sixième Partido, il le reçut avec loyauté à deux autres reprises, piquant l’animal au bon endroit et levant rapidement la hampe une fois la charge stoppée. Seul moment digne d’intérêt de cette après-midi soporifique.

Pierre Vidal


Brèves

Blessure de Curro Diaz

dimanche 8 mai 2011

Maestranza de Seville, 13ème de la féria

Blessure de Curro Diaz, grosse envie de Juan Mora et Fandila comme d’habitude..... Cinq Manolo Gonzalez complétés par un Salvador Domecq, ternes et décastés pour la plupart. Le sixième dans d’autres mains aurait dû repartir sans ses oreilles, mais bon ...........

La Maître a encore frappé !!!

mardi 17 août 2010

Dax 17 août, 5ième de feria

Final majeur à Dax

Que dire ? quels mots, quels adjectifs inventer ?

Quand le Juli est là, c’est tout simplement grand ! Torero du siècle c’est sûr !
Ovation majuscule ! 8000 personnes scandant Torero ! Torero !

Il y a le Juli et les autres ! Un point c’est tout ! Trois oreilles et sortie par la Puerta Grande du Parc Théodore Denis

Miguel Angel Perrera coupe une oreille à son premier dans son style si personnel , c’est à dire en toréant très vertical et très près. Ne voulant pas être en reste, il instrumenta à son second le plus noble de l’envoi, une grande faena plus profonde, plus classique. Deux pinchazos et une entière firent tomber une autre oreille. Vuelta au toro de la Quinta !

Curro Diaz , pour sa part eut quelques difficultés avec son premier qui le désarma deux fois et le poursuivit aux planches. Il réussit quand même une bonne faena et tua mal.Il ne démérita pas à son second.

Toros de la Quinta. Vuelta du 6ième et du Mayoral

Curro Diaz : Salut et ovation

El Juli : une oreille et deux oreilles

Miguel Angel Perera : une oreille une oreille

Le Cid coupe 2 oreilles !

mardi 17 août 2010

Dax le 16 août, 4ième de feria

Le Cid semble revenir à son meilleur niveau . Il a coupé les deux oreilles à son second toro du Pilar. Il cisela une faena pleine, profonde et très templée conclue d’une très bonne entière.

Sebastien Castella ne s’est pas fait que des amis cet après-midi. Il ne semble pas être dans une bonne passe.

Luis Bolivar montra quelques dispositions mais ses opposants s’éteignirent assez vite.

Toros d’el Pilar :Valse de sobreros : le cinquième remplacé par un Moise Fraile imprésentable, remplacé par un Conde de Mayalde

El Cid : Silence et deux oreilles

Sebastian Castella : Silence et silence .

Luis Bolivar : silence et silence