Orthez dimanche matin : déception
par
Orthez, dimanche matin
5 novillos d’Angel Nieves
Juan Carlos Rey : silence, tour de piste et silence.
José Maria Arenas : un avis et silence et silence.
2/ 3 d’arène. On suffoque !
On attendait des lions et on eut des moutons. Ce fut donc une grosse déception. On ne saurait critiquer la présentation ; les novillos étaient bien dans le type Santa Coloma, armés court mais fin. Ils avaient du laisser leur moral dans les corrals de Saint-Sever où leur débarquement fut homérique. Sur la piste du Pesqué, ils passèrent inaperçus du premier au dernier, discrets sous la pique, fades par la suite. Une noblesse fin de race, sans que jamais aucun ne s’emploie dans la passe, loin du caractère violent, sournois ou volontaire attendu. Ce fut une matinée suffocante où l’on s’est ennuyé ferme sous un soleil de plomb.
Devant un tel matériau, difficile aux novilleros de s’exprimer et on ne saurait les blâmer. Les deux premières épées furent bien portées, même si Arenas connut des difficultés au descabello. Blessé au pied avant d’arriver, il bandérilla ses deux animaux, mais c’est Juan Carlos Rey qui fut appelé à combattre le cinquième qui, comme le précédent, montra des signes de faiblesse prématurés.
La matinée avait été marquée par un incident sérieux : la blessure sérieuse de Jean Marc Julien qui ouvrait la porte du camion libérant le toro. Touché par l’animal à la fesse, il devait être envoyé à l’hôpital de Pau. Le prix de la pena Sol lui a été attribué et c’était la meilleure idée de la matinée. Le prix de la meilleure pique fut donné à Romualdo Almodovar de la cuadrilla de J.M. Arenas.
PV