Garlin, samedi ; Orthez, dimanche

C’est le grand week-end taurin béarnais
vendredi 24 juillet 2009
par  Pierre

Garlin, samedi 18heures : 6 novillos du Conde de Mayalde pour Tomasito, Marco Arévalo et Juan del Alamo. De 43 à 18 euros. Réservations au 05 59 04 74 23.

Orthez, dimanche, matin : 11h, 5 novillos de Nieves pour J.M. Arenas et J.C. Rey
Soir : 18h ., 6 toros de Montesinos pour I. Vicente, F. Cruz et R. Velasco
Location corridas à la billetterie 14, rue de l’Horloge. Tel. 05 59 69 95 17. Sur le site de la mairie d’Orthez.

Garlin, les novillos du Comte reviennent

Les garlinois ont fait à nouveau appel au Comte de Mayalde qui avait, lors des derniers épisodes, enchanté le conclave de la Porte du Béarn. Rafaël Finat de son petit nom, personnage passionné, au français impeccable et puits de culture, aime venir en Béarn car dit-il on y fait bien les choses. La première des qualités de ses pensionnaires c’est leur mobilité, leur présence agressive, leur solidité et leur instinct offensif, de plus, et ce n’est pas rien, leur présentation est toujours impeccable… Le Comte qui avait, il y a deux ans, recueilli les suffrages de la critique régionale, privé du rendez-vous dacquois cette année, voudra soutenir sa réputation montante et son lot a été sélectionné en conséquence.

C’est un beau trio qui se présentera à la porte de la placita béarnaise. Avec pour commencer Tomasito, qui, après des débuts tonitruants, connu dans sa première année de novillero de méchants déboires. Abandonné des puissants, il reste seul à la barre pour conduire une carrière prometteuse dans un monde où il faut savoir naviguer entre les récifs, car pour réussir dans ce monde là, il ne suffit pas de briller sur le sable. C’est bien d’avoir donné une nouvelle chance à Thomas, une vraie personnalité plébiscitée dans un premier temps par le public et qui a son mot à dire.

Marco Arévalo sera la découverte du jour, il est né à Moncada près de Valence et il a débuté avec les chevaux en début d’année à Juriquilla au Mexique. Elève de la fondation du Juli (une référence) sa présentation à Valence a été triomphale. Pour ses débuts en France, il ne fera pas les choses à moitié.

Juan del Alamo, incontestable révélation de la saison, a fait ses toutes premières armes à Garlin, en matinale, lors de la novillada sans picador du matin. Et ce fut comme une révélation. Son courage sec, sa capacité d’attendre impavide la charge de ses adversaires, son hiératisme impressionnèrent tout de suite les aficionados présent ce matin frigorifiant. Rappelé l’année suivante, cette fois avec les chevaux, le salmantino doubla la mise et fit une nouvelle démonstration d’aguante coupant une queue dans l’enthousiasme général devant les très sérieux toros de Joselito. Juan del Alamo : à lui seul, il vaut le déplacement...

Orthez, viva Santa Coloma

Une nouvelle équipe est aux commandes des arènes du Pesqué avec à sa tête Xavier Klein. Elle a tracé les contours d’une journée marquée par l’arrivée de la novillada piquée en matinée et consacrée à l’origine Santa Coloma.

Il s’agit là d’un pari passionné qui recèle sa part d’incertitude. L’origine Santa Coloma, marginale aujourd’hui, a eu ses heures de gloire et, il y a peu encore, elle fut une des préférées des vedettes, notamment sa branche Buendia. On a vu, à Mont-de-Marsan qu’une figure comme El Juli ne dédaignait pas de combattre les toros de La Quinta, même s’il n’en fait pas son quotidien. Le Santa Coloma, c’est la vraie raison de son recul, ne paye pas de mine. Il est souvent moins gros que ses frères d’autres lignées, ramassé, armé courbé ; sa robe tire sur le gris. Il livre de beaux combats à la pique mais son charme se trouve dans sa mobilité, sa capacité à répéter ses charges. Les vedettes, et surtout leur entourage, redoutent son côté imprévisible.

L’élevage d’Angel Nieves Garcia est issu d’un achat de vaches à la ganaderia de San Martin qui avait eu pour objectif de réunir sous un même fer les différentes lignées de l’encaste Santa Coloma (Buendia, Coquilla, Graciliano) ainsi que des lignées cousines (Saltillo et Vega-Villar). Ce sera donc une novillada choisie dans la diversité. L’éleveur fera cadeau d’un cinquième novillo, le sobrero (si celui-ci n’est pas combattu tel auparavant).

L’après-midi, les taureaux arboreront la devise, inédite en France, d’Adolfo Rodriguez Montesinos. La ganaderia a été créée en 1978 par Adolfo Montesinos auteur de nombreux ouvrages sur les taureaux de combat. Ses taureaux d’origine Santa Coloma, sont constitués d’ un savant amalgame entre les diverses lignées de ce sang. Il y a, dans l’aventure Montesinos, un côté romantique qui visiblement a fasciné la commission taurine. Ce vétérinaire madrilène, a beaucoup sacrifié à sa passion.

Trois toreros madrilènes, figures romantiques, pour combattre ces Montesinos : Iván Vicente, auteur l’an dernier, dans ces arènes du Pesqué, d’une des meilleures faenas de la temporada dans le sud-ouest ; Fernando Cruz longtemps novillero vedette chez nous ; Raúl Velasco qui, après avoir coupé la coleta le soir d’un échec à Las Ventas, a décidé de rempiler. Forgés dans l’enfer de la Vallée de la Terreur, ils incarnent bien ces vertus des toreros de « Capitale du Monde » : le courage sec et les moyens techniques de résoudre les difficultés les plus sérieuses. Ils sont tous les trois en quête de reconnaissance et ne voudront pas laisser passer cette opportunité.

Pierre Vidal


Brèves

Joseph Peyré (1898-1968), l’appel de l’ailleurs

lundi 11 avril 2016

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Joseph Peyré (1898-1968), l’appel de l’ailleurs.

Une conférence de Christian Manso, Professeur émérite à l’UPPA et Dolores Thion, Professeur à l’UPPA,

Jeudi 21 avril 2016 à 18h, Médiathèque André Labarrère, auditorium.
Conférence proposée par la Bibliothèque Patrimoniale, Pau.

JEAN BAPTISTE : PUERTA GRANDE A MADRID

dimanche 6 juin 2010

Las Ventas, samedi. 6 ème de la Feria del Aniversario. Plus de 3/4.

Toros de El Cortijillo, 2º, de la classe 3º, décasté. 4º, classe et temple. 5º, noble. Uno (1º) de Lozano Hermanos (1º), manso.

Miguel Abellán, silence et vuelta al ruedo.
Juan Bautista, oreille et oreille.
Arturo Macías, silence et silence.

Salut du banderillero Curro Robles au 5ème.

Enorabuena maestro nous n’avons jamais douté de ton talent et le public madrilène une fois encore l’a salué ! L’arlésien ouvre la seule Grande Porte du cycle Madrilène c’est un exploit sensationnel qui le relance fortement.

A.G. DU CLUB JOSEPH PEYRE HIER

samedi 29 mai 2010

Une quarantaine de membres de notre club ont participé à l’assemblée générale du club hier. Quitus a été donné à l’unanimité pour les bilans moraux, financiers et pour le compte rendu d’activité. Le bureau a été élu à l’unanimité : président Gérard ; vice-présidents Karine et Pierre ; trésorier Roger, adjoint Thierry ; secrétaire Christian, adjointe Florence ; chargé du partenariat Jean Henri. Le club est en nette progression, il compte désormais 73 membres. Le compte financier est en équilibre. De nombreux projets sont en route avec notamment une visite chez le Comte de Mayalde en septembre.