San Fermin 14 juillet

mardi 14 juillet 2009
par  Pierre

8ième corrida des Sanfermines

El juli et M.A.Perera à hombros

La dernière corrida du cycle se termine en apothéose grâce à trois grands maestros, chacun dans des registres différents. Chacun peut se retrouver dans ces trois styles de tauromachie.

El Juli a encore une fois démontré toutes ses qualités de lidiador, en particulier au cinquième auquel il sut donner à chaque instant, à chaque passe, la bonne distance, mettant en valeur le toro, le plus noble du lot. Après deux bonnes piques, courtes mais prises avec classe, le Juli réalisa une entame de faena parfaite sur la corne droite. Des derachazos longs en se croisant suivis de pechos de cara à rabo. A gauche, le toro proteste mais le maestro en tirera le maximum. Une estocade entière, pasa, et deux oreilles tombent, la seconde semblant peut-être un peu généreuse.
Cela n’aurait rien changé pour sa sortie à hombros puisque qu’il avait coupé également sa première oreille au sobrero sorti en second bis. Un toro manquant de force mais auquel il sut donner des muletazos de valeur, en trouvant le sitio parfait à chaque série, même si cela ne fut pas du niveau de son second avec lequel il se croisa davantage. Un estoconazo en se mouillant les doigts.

Miguel Angel Perera, après nous avoir gratifiés d’un superbe quite par tafalleras rematé, par une rebolera très basse débutera sa faena de muleta par trois passes cambiadas suivies d’autant de pechos sur le retour. Avec la main droite, il exécutera des derechazos profonds et templés avec beaucoup de firmeza. Changement de main pour des naturelles croisées en redonnant de la distance au toro, mais celui-ci proteste en fin de passe et s’éteint un peu. Deux molinetes, le toro est cadré. Une entière bien placée fera tomber l’oreille.
Son second toro semblait avoir une certaine classe, mais les deux chocs violents qu’il subit contre les burladeros semblent l’avoir diminué sérieusement, le bicho se couchant dès que Perera s’en écartait. Il avait pourtant réussi deux ou trois séries de derechazos engagés et l’on sentait qu’il ne voulait pas sortir du ruedo à pieds. Une bonne estocade d’effet rapide lui permit d’avoir la seconde oreille de sortie à hombros.

Morante de la Puebla ne semblait pas être bien disposé devant son premier toro qui, il est vrai, ne donnait pas de très bon signes : abanto, ne se fixe pas. Un quite par chicuelinas, mains basses, ne sembla pas le rassurer non plus. C’est au cours des premières passes de tanteo que son visage se dérida. Son corps se relâcha entièrement et entre les rayas, sur trois ou quatre mètres, il donna des passes, tant à droite qu’à gauche, d’un temple et d’une douceur exquise. Trincheras de gala. Le toro est noble mais manque un peu de transmission, dommage ! Une entière légèrement tombée. Une oreille.
Il accueillit son second par des véroniques, mains au genou, suaves. Un quite de toute beauté après la 2ème pique. Le torero semble à gusto. Hélas, le toro ne permettra pas plus que de tirer des passes isolées, impossible de lier. Trois quarts d’acier et salut au tiers.

Toros de Nuñez del Cuvillo corrects de présentation, un peu faibles dans l’ensemble (noble le 1er, le 5ème le meilleur).

Morante de la Puebla, oreille et salut au tiers.

El Juli, oreille et deux oreilles.

Miguel Ángel Perera, oreille et oreille.

Encore une grande affluence aux barreras et tendidos de Meillon où, à l’issue de l’ultilme corrida et avant le "pobre de mi", nous avons fêté les 100 ans de Paul R. Rendez-vous est pris pour Bilbao

Christian HAYET

Mardi, l’encierro le plus rapide

Les Nuñez del Cuvillo ont battu les records de vitesse : 2’18". Pas de blessés.


Brèves

Blessure de Curro Diaz

dimanche 8 mai 2011

Maestranza de Seville, 13ème de la féria

Blessure de Curro Diaz, grosse envie de Juan Mora et Fandila comme d’habitude..... Cinq Manolo Gonzalez complétés par un Salvador Domecq, ternes et décastés pour la plupart. Le sixième dans d’autres mains aurait dû repartir sans ses oreilles, mais bon ...........

La Maître a encore frappé !!!

mardi 17 août 2010

Dax 17 août, 5ième de feria

Final majeur à Dax

Que dire ? quels mots, quels adjectifs inventer ?

Quand le Juli est là, c’est tout simplement grand ! Torero du siècle c’est sûr !
Ovation majuscule ! 8000 personnes scandant Torero ! Torero !

Il y a le Juli et les autres ! Un point c’est tout ! Trois oreilles et sortie par la Puerta Grande du Parc Théodore Denis

Miguel Angel Perrera coupe une oreille à son premier dans son style si personnel , c’est à dire en toréant très vertical et très près. Ne voulant pas être en reste, il instrumenta à son second le plus noble de l’envoi, une grande faena plus profonde, plus classique. Deux pinchazos et une entière firent tomber une autre oreille. Vuelta au toro de la Quinta !

Curro Diaz , pour sa part eut quelques difficultés avec son premier qui le désarma deux fois et le poursuivit aux planches. Il réussit quand même une bonne faena et tua mal.Il ne démérita pas à son second.

Toros de la Quinta. Vuelta du 6ième et du Mayoral

Curro Diaz : Salut et ovation

El Juli : une oreille et deux oreilles

Miguel Angel Perera : une oreille une oreille

Le Cid coupe 2 oreilles !

mardi 17 août 2010

Dax le 16 août, 4ième de feria

Le Cid semble revenir à son meilleur niveau . Il a coupé les deux oreilles à son second toro du Pilar. Il cisela une faena pleine, profonde et très templée conclue d’une très bonne entière.

Sebastien Castella ne s’est pas fait que des amis cet après-midi. Il ne semble pas être dans une bonne passe.

Luis Bolivar montra quelques dispositions mais ses opposants s’éteignirent assez vite.

Toros d’el Pilar :Valse de sobreros : le cinquième remplacé par un Moise Fraile imprésentable, remplacé par un Conde de Mayalde

El Cid : Silence et deux oreilles

Sebastian Castella : Silence et silence .

Luis Bolivar : silence et silence