PENTECOTE A VIC

Du toro mais El Fundi nous a manqué
lundi 1er juin 2009
par  Pierre

De bons moments dans cette féria gersoise marquée par une présentation irréprochable. Avec de bons toros : 4ème de Bucaré, le Victorino et le Palha, le 4ème d’Escolar Gil, le 5ème de la Quinta notamment. Manquent les toreros capables de combattre ce type d’animaux. Rafaelillo courageux coupe deux oreilles (une et une), Bolivar a été bien, un peu en dedans pour cause de blessure madrilène, les adieux de L. F. Esplà émouvants. De bonnes entrées dans l’ensemble (surtout dimanche).

Mention spéciale à la cavalerie Bonijol sensationnelle de bout en bout.

Pierre

Samedi : Flor de Jara extras

Matin : six novillos de Flor de Jara
Vuelta au sixième. Tour de piste du mayoral.
Javier Cortés : silence et ovation.
Juan Carlos Rey : oreille et silence.
Tomasito : avis et palmas et avis et palmas.

Soir : six toros d’Escolar Gil. Vuelta au quatrième.
Rafaelillo : silence et une oreille.
Sergio Aguilar : salut et silence.
David Mora : silence et sifflets ;

Excellente novillada de Flor de Jara, le quatrième, le meilleur, aurait du être primé, ce fut le sixième, récompensant l’ensemble de l’envoi. Bien typés, les ex-Bucaré ouvrirent la féria sur un ton majeur et auraient du laisser plus d’oreilles aux toreros. Mais le Santa Coloma demande expérience et autorité, le trio, trop vert, laissa passer ces bonnes occases.

Le soir, les Escolar, bien carrossés, n’ont pas tenu leurs promesses, mis à part « Callejero », le quatrième, vibrant dans ses charges et conduit au centre avec fermeté par Rafaelillo. Le reste de l’ensemble manqua de relief : peu agressif dans ses rencontres avec la cavalerie et ne se livrant qu’avec parcimonie par la suite.

Dimanche : Juste parité

Matin : corrida concours, Miura, Palha, Victorino Martin, Cebada Gago, Escolar Gil, Fuente Ymbro.
Fernando Robleño : salut du callejon et silence.
Javier Valverde : salut et blessure (coude gauche luxé) ;
Luis Bolivar : une oreille et 2 avis et silence.

Soir : six toros de Fidel San Roman.
Diego Urdiales : un avis et salut et silence.
Julien Lescarret : silence et silence.
Mehdi Savalli : silence et salut.

Jugement de Salomon, le Palha et le Victorino se sont partagé le prix du concours. Les deux avaient leurs avantages, le premier chargeant comme un tank à quatre reprises et parfaitement tenu par le lancier Angel Rivas (récompensé lui aussi), le second plus discret sous le fer mais répétant avec classe sous la percale élégante de Bolivar et terminant à mas (ce fut le seul). Le reste : d’une cuvée médiocre. Mention à Icone et Moïse de la cavalerie Bonijol, vraiment au top.

Le soir, six San Roman, roulés comme des futs d’Armagnac discrets sous le fer avaient leurs avantages dont ne surent profiter les coletudos. Diego Urdiales, puesto à la muleta, se perdit à l’acier. L’épée sauva Julien Lescarret, peu à l’aise dans l’ensemble, mais qui porta l’estocade du jour au second. Mehdi, totalement à côté de son sujet avec un premier tiers de banderilles indigne, cherche à s’attirer les faveurs du public (qui l’aime) mais ne progresse pas.
Le matin J. Valverde : luxation du coude droit (20 jours d’arrêt).

Lundi : Adios maestro…

5 toros de La Quinta et un de Cortijoliva (3ème)
Luis Francisco Esplà : palmas et salut au centre.
Rafaelillo : un avis salut et une oreille.
Sergio Aguilar : silence et un avis et salut.

Six estampes : gris cendrés, longs comme des jours sans pain, armés comme des pirates, les la Quinta avaient de la gueule. Côté sentiments ils n’en avaient pas forcément de bons et mirent en danger les toreros. On célébrait le dernier tour de piste en France de Luis Francisco Esplà, un torero qui aura marqué les esprits. Sobre aux banderilles, il élabora deux faenas de sa marque de fabrique, avec ces détails baroques aujourd’hui désuets. On le regrettera… Rafaelillo, vaillant sut assujettir son second mal intentionné, son courage fut primé. Sergio Aguilar, élégant à la cape, prit deux belles roustes et fut ovationné.


Brèves

Blessure de Curro Diaz

dimanche 8 mai 2011

Maestranza de Seville, 13ème de la féria

Blessure de Curro Diaz, grosse envie de Juan Mora et Fandila comme d’habitude..... Cinq Manolo Gonzalez complétés par un Salvador Domecq, ternes et décastés pour la plupart. Le sixième dans d’autres mains aurait dû repartir sans ses oreilles, mais bon ...........

La Maître a encore frappé !!!

mardi 17 août 2010

Dax 17 août, 5ième de feria

Final majeur à Dax

Que dire ? quels mots, quels adjectifs inventer ?

Quand le Juli est là, c’est tout simplement grand ! Torero du siècle c’est sûr !
Ovation majuscule ! 8000 personnes scandant Torero ! Torero !

Il y a le Juli et les autres ! Un point c’est tout ! Trois oreilles et sortie par la Puerta Grande du Parc Théodore Denis

Miguel Angel Perrera coupe une oreille à son premier dans son style si personnel , c’est à dire en toréant très vertical et très près. Ne voulant pas être en reste, il instrumenta à son second le plus noble de l’envoi, une grande faena plus profonde, plus classique. Deux pinchazos et une entière firent tomber une autre oreille. Vuelta au toro de la Quinta !

Curro Diaz , pour sa part eut quelques difficultés avec son premier qui le désarma deux fois et le poursuivit aux planches. Il réussit quand même une bonne faena et tua mal.Il ne démérita pas à son second.

Toros de la Quinta. Vuelta du 6ième et du Mayoral

Curro Diaz : Salut et ovation

El Juli : une oreille et deux oreilles

Miguel Angel Perera : une oreille une oreille

Le Cid coupe 2 oreilles !

mardi 17 août 2010

Dax le 16 août, 4ième de feria

Le Cid semble revenir à son meilleur niveau . Il a coupé les deux oreilles à son second toro du Pilar. Il cisela une faena pleine, profonde et très templée conclue d’une très bonne entière.

Sebastien Castella ne s’est pas fait que des amis cet après-midi. Il ne semble pas être dans une bonne passe.

Luis Bolivar montra quelques dispositions mais ses opposants s’éteignirent assez vite.

Toros d’el Pilar :Valse de sobreros : le cinquième remplacé par un Moise Fraile imprésentable, remplacé par un Conde de Mayalde

El Cid : Silence et deux oreilles

Sebastian Castella : Silence et silence .

Luis Bolivar : silence et silence