Aignan et Mugron rendez-vous des aficionados ce week-end
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Aignan, dimanche. Matin, nov. Sans picador. Soir, 6 Escolar Gil : El Fundi, J. Valverde, A. Aguilar.
Mugron, lundi. Matin, nov. Sans picador. Soir, 6 F. Peña : J.C. Cabello, J. del Alamo et T. Dufau.
Le rendez-vous d’Aignan est prisé car, dans ces arènes de taille modeste, se produisent de grands noms et la qualité du bétail qui y sort y est irréprochable. L’an dernier, sous de minces flocons de neige, nous avions vu une des meilleures faenas de l’année dessinée par El Fundi, pour une fois pléthorique et soyeux.
Il revient cette année le maestro de Fuenlabrada occire les pupilles de son beau père : les Escolar Gil. Spécialiste de la maison, il a montré qu’avec ces partenaires coriaces on pouvait triompher et même bâtir une carrière de premier plan... Même dans les embûches il y a un chemin.
Javier Valverde marche sur ses traces. C’est un des meilleurs techniciens du circuit, roi des tentaderos, qu’il fréquente assidument dans son Campo Charro natal. Durement châtié l’an dernier, il s’affirmera cette saison. Alberto Aguilar a retrouvé de nouvelles opportunités avec son nouveau mentor Stéphane Fernandez Meca ; comme il l’avait fait pour le Nîmois, le sud-ouest est prêt à l’adopter.
Lundi direction Mugron pour les débuts de Thomas Dufau} } avec les castoreños. Le jeune élève de Richard Milian, originaire du Frêche (40) a montré lors du festival d’Arzacq qu’il avait la maturité pour franchir ce palier. Avec les picadors rien n’est pareil, le novillo plus lourd, plus avisé aussi –parce que plus lourd- demande sang froid et technique.
Thomas se montrera à la hauteur. Son duo avec Mathieu Guillon qui passera l’obstacle le 19 à Garlin et que l’on verra le matin pour ses adieux en « sans piqué » reprendra par la suite et animera les nombreuses novilladas de la saison. Franchement on avait besoin de ces deux jeunes car l’an dernier nombre de tardes ont semblé bien longues. Juan Carlos Cabello et Juan Del Alamo -on en attend beaucoup !- complèteront l’affiche. Novillos de Fernando Peña.
Pierre Vidal