L’autre face de Janus

Grande faena de Juan Bautista à Nîmes
mardi 23 septembre 2008
par  Nadège

On l’appelle Juan Bautista, on l’appelle Jean-Baptiste. Il est parfois moyen, d’autre fois excellent.Deux visages, donc..Dimanche matin, il, Juan Bautista ou Jean-Baptiste, fut excellent devant son deuxième taureau.

Dans ces corridas du matin , la lumière qui tombe à la verticale donne curieusement une épaisseur et un relief aux matériaux de l’arène.Le sable et la pierre monstrueuse y semblent plus denses que l’après-midi.Les gradins sont moins habillés, même si, en haut de l’amphithéâtre, quelques silhouettes,se détachent, solitaires gardiens du temple.
C’est dans cette ambiance dépouillée, dans une lumière bleue, que Juan Bautista, inspiré nous offrit un pur moment de bonheur.Son taureau, qui fit valser l’étrier an nez du pîcador ne semblait pas a priori un collaborateur engageant.Juan Bautista, décidé mais avec calme, sans cet excès de nerfs qu’adoptent certains toreros, entreprit de soumettre de belle manière son adversaire. De cette manière classique, c’est à dire s’il me faut la définir, sans torsion excessive du corps, sans abus de desplante, sans lever ou baisser trop le bras, sans variation démesurée des distances. Le taureau se rendit en quelque sorte aux directives du maître qui, entre trincheras et remates, donna une ligne claire à cette oeuvre équilibrée.Un bel encuentro, qui avait le mérite de ne pas être hasardeux comme un recibir et plus original qu’un volapîé( et qui permettait de montrer la qualité ultime de charge du taureau) fut le paraphe idéal de cette grande faena.

Nadège Vidal


Brèves

Blessure de Curro Diaz

dimanche 8 mai 2011

Maestranza de Seville, 13ème de la féria

Blessure de Curro Diaz, grosse envie de Juan Mora et Fandila comme d’habitude..... Cinq Manolo Gonzalez complétés par un Salvador Domecq, ternes et décastés pour la plupart. Le sixième dans d’autres mains aurait dû repartir sans ses oreilles, mais bon ...........

La Maître a encore frappé !!!

mardi 17 août 2010

Dax 17 août, 5ième de feria

Final majeur à Dax

Que dire ? quels mots, quels adjectifs inventer ?

Quand le Juli est là, c’est tout simplement grand ! Torero du siècle c’est sûr !
Ovation majuscule ! 8000 personnes scandant Torero ! Torero !

Il y a le Juli et les autres ! Un point c’est tout ! Trois oreilles et sortie par la Puerta Grande du Parc Théodore Denis

Miguel Angel Perrera coupe une oreille à son premier dans son style si personnel , c’est à dire en toréant très vertical et très près. Ne voulant pas être en reste, il instrumenta à son second le plus noble de l’envoi, une grande faena plus profonde, plus classique. Deux pinchazos et une entière firent tomber une autre oreille. Vuelta au toro de la Quinta !

Curro Diaz , pour sa part eut quelques difficultés avec son premier qui le désarma deux fois et le poursuivit aux planches. Il réussit quand même une bonne faena et tua mal.Il ne démérita pas à son second.

Toros de la Quinta. Vuelta du 6ième et du Mayoral

Curro Diaz : Salut et ovation

El Juli : une oreille et deux oreilles

Miguel Angel Perera : une oreille une oreille

Le Cid coupe 2 oreilles !

mardi 17 août 2010

Dax le 16 août, 4ième de feria

Le Cid semble revenir à son meilleur niveau . Il a coupé les deux oreilles à son second toro du Pilar. Il cisela une faena pleine, profonde et très templée conclue d’une très bonne entière.

Sebastien Castella ne s’est pas fait que des amis cet après-midi. Il ne semble pas être dans une bonne passe.

Luis Bolivar montra quelques dispositions mais ses opposants s’éteignirent assez vite.

Toros d’el Pilar :Valse de sobreros : le cinquième remplacé par un Moise Fraile imprésentable, remplacé par un Conde de Mayalde

El Cid : Silence et deux oreilles

Sebastian Castella : Silence et silence .

Luis Bolivar : silence et silence