MERCI « DESGARBADO » !

« Desgarbado », le toro de Victoriano del Rio gracié dimanche dernier à Dax fait parler de lui et de quelle manière.
mardi 9 septembre 2008
par  Pierre

Jamais, depuis ce début de temporada où les aficionados ont été tant montrés du doigt, contestés, attaqués, un tel courrant de sympathie ne s’est développé en notre faveur. Après que la dépêche AFP ait mis le feu dimanche vers 21 heures ce fut l’avalanche. On a parlé de l’indulto de « Desgarbado » sur Europe 1, France Info, France Bleu, France 3 national (un beau sujet de Mariou au 19-20), sur Le Monde, Le Parisien, Sud-Ouest, La République et l’Eclair (en « une » lundi matin), Midi Libre, La Dépêche, la liste n’est pas exhaustive. Même la radio de Suisse Romande y est allée de son couplet. Sans compter les blogs, et les nombreux sites d’actualité, taurins ou non, qui peuplent désormais la « toile ». Notre propre site a battu tous les records d’audience lundi.

Nous avions observé le même phénomène – à une moindre mesure- lors de la grâce d’ Idealista, novillo de Fuente Ymbro combattu par Fernando Cruz à Garlin. Grâce moins contestable, car le novillo était plus complet qui contribua à asseoir la réputation de Fuente Ymbro et fit beaucoup pour celle des garlinois. Le lendemain tout Pau en parlait et les absents se mordaient les doigts. Je parle là du grand public, pas du noyau dur de l’aficion. En définitive c’est lui qui compte, c’est lui qui assure la pérennité de notre passion.

Or, en France comme en Espagne ce fameux grand public pousse de plus en plus aux indultos. Il est difficile, voir impossible, à une présidence de s’opposer à ce désir on l’a vu à Dax. « Desgarbado », dans l’imaginaire collectif, c’est la revanche sur le destin, la victoire sur la mort, la bravoure triomphante. Il y a des commentaires larmoyants sur certains blogs qui remercient par exemple le président de ne « ne pas avoir fait couper les oreilles et la queue à vif » (sic) ; « j’ai eu si peur » (re-sic). Faut-il se moquer ? L’ignorance n’est pas une faute et nous, nous vivons dans un monde (le fameux mundillo) fermé ; ses lois sont connues de nous mais ignorées des autres. Nous l’aimons ce monde, car c’est notre famille même si nos divisions nuisent à son unité. Et comme nous sommes calomniés, bafoués, menacés dans notre identité, notre sentiment d’appartenance se renforce et nous devenons de plus en plus fort dans sa défense et c’est tant mieux.

Mais pour une fois grâce à « Desgarbado » voilà que la dialectique s’inverse. Que l’on nous regarde d’un autre œil. Que l’on nous remercie pour notre compassion. Qu’on nous félicite d’avoir agité le mouchoir blanc. Nous, nous n’avions pas ça en tête ; mais c’est tant mieux : le Victoriano nous a bien rendu le cadeau que nous lui avons fait. Non seulement il peuple nos rêves mais il nous fait aimer des autres…

Merci « Desgarbado »

Pierre


Brèves

Joseph Peyré (1898-1968), l’appel de l’ailleurs

lundi 11 avril 2016

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Joseph Peyré (1898-1968), l’appel de l’ailleurs.

Une conférence de Christian Manso, Professeur émérite à l’UPPA et Dolores Thion, Professeur à l’UPPA,

Jeudi 21 avril 2016 à 18h, Médiathèque André Labarrère, auditorium.
Conférence proposée par la Bibliothèque Patrimoniale, Pau.

JEAN BAPTISTE : PUERTA GRANDE A MADRID

dimanche 6 juin 2010

Las Ventas, samedi. 6 ème de la Feria del Aniversario. Plus de 3/4.

Toros de El Cortijillo, 2º, de la classe 3º, décasté. 4º, classe et temple. 5º, noble. Uno (1º) de Lozano Hermanos (1º), manso.

Miguel Abellán, silence et vuelta al ruedo.
Juan Bautista, oreille et oreille.
Arturo Macías, silence et silence.

Salut du banderillero Curro Robles au 5ème.

Enorabuena maestro nous n’avons jamais douté de ton talent et le public madrilène une fois encore l’a salué ! L’arlésien ouvre la seule Grande Porte du cycle Madrilène c’est un exploit sensationnel qui le relance fortement.

A.G. DU CLUB JOSEPH PEYRE HIER

samedi 29 mai 2010

Une quarantaine de membres de notre club ont participé à l’assemblée générale du club hier. Quitus a été donné à l’unanimité pour les bilans moraux, financiers et pour le compte rendu d’activité. Le bureau a été élu à l’unanimité : président Gérard ; vice-présidents Karine et Pierre ; trésorier Roger, adjoint Thierry ; secrétaire Christian, adjointe Florence ; chargé du partenariat Jean Henri. Le club est en nette progression, il compte désormais 73 membres. Le compte financier est en équilibre. De nombreux projets sont en route avec notamment une visite chez le Comte de Mayalde en septembre.