Dax, dimanche : Desgarbado grâcié !

Sous la pression du public le sixième Victoriano est indulté ... historique !
dimanche 7 septembre 2008
par  Pierre

Dax, dimanche seconde corrida de la féria « Toros y Salsa ».
Plein.
6 toros de Victoriano del Rio
Enrique Ponce en ébène et or : silence et silence.
Morante de La Puebla en pourpre et noir : silence et une oreille
Miguel Angel Perera en bleu nuit et or : silence et deux oreilles et la queue symbolique.

Il y a des sortes de vaches sacrées, des idoles dont on ne saurait s’affranchir sans être taxé d’iconoclaste : dans le sud-ouest Enrique Ponce et Morante ont leur culte, leurs grands prêtres et leurs fidèles. Il était donc passionnant de les voir réunis pour ce dernier grand rendez-vous de la saison.Ce fut en fait, le troisième larron, Miguel Angel Perera qui toucha le jackpot grâce à « Desgarbado » qui fit sa gloire et sauva sa peau. Une grâce qui nourrira les controverses au coin du feu pour les longues soirées d’hiver. « Desgarbado » premier toro gracié depuis plus d’un siècle ce n’est donc pas anodin…
Perera a su capter et révéler la noblesse de cet exemplaire de Victoriano, peu piqué, mais qui au troisième tiers répéta inlassablement des charges vibrantes, allant et venant dans la muleta de l’extremeno sans jamais protester, avec classe. César Rincon lui-même, de sa barrera, demanda la vie sauve et les scrupules des puristes furent balayer dans l’enthousiasme général. Le Victorino repartit aux corrales il finira sa vie dans les prés de Castille. Perera fit monter l’affaire et sans jamais se faire toucher la muleta mit en évidence le moral sensationnel de son adversaire. Cet accouplement unique fit monter Descarbado au paradis et Perera eut son hour de gloire : montée au Splendide en triomphe.
On en oublierait presque les véroniques de soie exécutées par Morante de la Puebla, les naturelles ourlées, les trincherazos de derrière les fagots, les changements de main qui marquèrent le second travail de l’artiste de la Puebla, parfait, dans son style, de bout en bout. Face à un lot compliqué Enrique Ponce sécha, un jour sans cela compte peu pour un homme qui a tenu tant de triomphes dans ces arènes.
Ainsi avec la grâce de Desgarbado et le triomphe de Perera la temporada aquitaine se termine sur une note majeure.
P.V.


Brèves

Blessure de Curro Diaz

dimanche 8 mai 2011

Maestranza de Seville, 13ème de la féria

Blessure de Curro Diaz, grosse envie de Juan Mora et Fandila comme d’habitude..... Cinq Manolo Gonzalez complétés par un Salvador Domecq, ternes et décastés pour la plupart. Le sixième dans d’autres mains aurait dû repartir sans ses oreilles, mais bon ...........

La Maître a encore frappé !!!

mardi 17 août 2010

Dax 17 août, 5ième de feria

Final majeur à Dax

Que dire ? quels mots, quels adjectifs inventer ?

Quand le Juli est là, c’est tout simplement grand ! Torero du siècle c’est sûr !
Ovation majuscule ! 8000 personnes scandant Torero ! Torero !

Il y a le Juli et les autres ! Un point c’est tout ! Trois oreilles et sortie par la Puerta Grande du Parc Théodore Denis

Miguel Angel Perrera coupe une oreille à son premier dans son style si personnel , c’est à dire en toréant très vertical et très près. Ne voulant pas être en reste, il instrumenta à son second le plus noble de l’envoi, une grande faena plus profonde, plus classique. Deux pinchazos et une entière firent tomber une autre oreille. Vuelta au toro de la Quinta !

Curro Diaz , pour sa part eut quelques difficultés avec son premier qui le désarma deux fois et le poursuivit aux planches. Il réussit quand même une bonne faena et tua mal.Il ne démérita pas à son second.

Toros de la Quinta. Vuelta du 6ième et du Mayoral

Curro Diaz : Salut et ovation

El Juli : une oreille et deux oreilles

Miguel Angel Perera : une oreille une oreille

Le Cid coupe 2 oreilles !

mardi 17 août 2010

Dax le 16 août, 4ième de feria

Le Cid semble revenir à son meilleur niveau . Il a coupé les deux oreilles à son second toro du Pilar. Il cisela une faena pleine, profonde et très templée conclue d’une très bonne entière.

Sebastien Castella ne s’est pas fait que des amis cet après-midi. Il ne semble pas être dans une bonne passe.

Luis Bolivar montra quelques dispositions mais ses opposants s’éteignirent assez vite.

Toros d’el Pilar :Valse de sobreros : le cinquième remplacé par un Moise Fraile imprésentable, remplacé par un Conde de Mayalde

El Cid : Silence et deux oreilles

Sebastian Castella : Silence et silence .

Luis Bolivar : silence et silence