APRES BAYONNE ; ON NOUS ECRIT

Un mot de Jean François qui fait réagir...
lundi 1er septembre 2008

"Je me pince encore ce matin:7, 7 c’est une galéjade, des trophées de
comice agricole, une présidence inflationniste prise à sa logique de
distribution gratuite : allez braves gens ! yen aura pour tout le monde ,
si possible moins pour ceux qui les méritaient et davantage pour ceux qui
se seraient contentés d’une.. Ponce énorme malgré le pico et une
épée un peu longue d’effet.. mais quelle faena sur les deux rives, ces
trincheras comme des coups d’eventail à la trogne grélée de Moise
Fraile dans le callejon qui regardait ses toros fuyards se faire couper
les oreilles comme autant de cerises décrochées de l’arbre par des
gosses chapardeurs..

le Cid à son premier valait une vuelta ; rien autre. A son second une
oreille parce que le toro etait le plus brave du lot.et que l’épee fut
fulminante, la faena transmettant moyennement.

Perera tellement technicien qu’il en est lassant, répétitif et sans art
, mais d’une efficacité indéniable : vuelta à son premier et une oreille
pour la derniere voiturette sur roulette qu’il tua bien aussi.. la
Cambiada à 7 mètres du toro etait vulgaire et sans intérêt..

Sévère mon jugement ? Nadège OU Pierre , vous voulez bien me répondre"
 ?
JeanFrançois

Cher Jean François,

Que la présidence bayonnaise ait eu dimanche l’oreille facile c’est un fait, mais est-ce bien l’essentiel ? Cette féria de l’Atlantique m’a semblé pleine d’enseignements.

Premièrement on a vu, samedi avec les toros de Palha, les limites de ces corridas dites "à l’acienne". Elles n’offrent aucune option pour les toreros et en défintive aucun plaisir à l’immense majorité du public qui justement souhaite voir toréer. La réponse est clairement dans le coefficient de remplissage du simple au double entre samedi et dimanche. A part Miura ou Victorino les corridas toristas -hormis à Vic ou Céret- ne font pas recette. Le monde a changé les goûts aussi.

Deuxièmement je ne partage pas ton jugement sur Ponce dont l’oreille a d’ailleurs été protestée par un secteur du public. Sa seconde faena -devant le meilleur Valdefresno de l’après-midi- qui a débuté sur une note élevée est allée de "mas à menos" et s’estconclue par un bajonazo. Mais l’amour est aveugle et le pire ennemi de Ponce, grand maestro s’il en est, c’est le "poncisme". L’enthousiasme pour le Maestro de Chiva, roi du pico, semble parfois un peu éxagéré. On peut citer à cet égard le mot de Beaumarchais (Figaro) : "sans liberté de blâmer, il n’est pas d’éloge flatteur".

Troisièmement, face à un lot de piètre qualité, je retiendrais la remarquable maîtrise des trois matadors ; immenses professionnels qui montrent que le toreo atteint désormais des sommets. Les trois, chacun avec ses arguments, ont été très au dessus de leurs opposants et ont réussi à faire oublier leur indigence. Il a suffit de quelques séries de la gauche de belles factures signées du Cid ; de cette entâme à 100 à l’heure de Ponce à son second toro -c’est un extraordinaire technicien, j’en conviens de bonne grâce- et, surtout, du sitio sensationnel de Perera qui d’un bout à l’autre a imposé sa muleta puissante sous le muffle de ses adversaires en leur dictant sa loi. Sa sécurité, son placement nettement plus exposé que ses deux camarades, sa sincérité donc, m’ont plu comme ils ont plu au public. Il est dans un grand moment.

Au bout du compte, cher Jean François, c’est un week-end où il y a de quoi dire. N’est-ce pas l’essentiel ?

Amitié

Pierre


Brèves

Joseph Peyré (1898-1968), l’appel de l’ailleurs

lundi 11 avril 2016

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Joseph Peyré (1898-1968), l’appel de l’ailleurs.

Une conférence de Christian Manso, Professeur émérite à l’UPPA et Dolores Thion, Professeur à l’UPPA,

Jeudi 21 avril 2016 à 18h, Médiathèque André Labarrère, auditorium.
Conférence proposée par la Bibliothèque Patrimoniale, Pau.

JEAN BAPTISTE : PUERTA GRANDE A MADRID

dimanche 6 juin 2010

Las Ventas, samedi. 6 ème de la Feria del Aniversario. Plus de 3/4.

Toros de El Cortijillo, 2º, de la classe 3º, décasté. 4º, classe et temple. 5º, noble. Uno (1º) de Lozano Hermanos (1º), manso.

Miguel Abellán, silence et vuelta al ruedo.
Juan Bautista, oreille et oreille.
Arturo Macías, silence et silence.

Salut du banderillero Curro Robles au 5ème.

Enorabuena maestro nous n’avons jamais douté de ton talent et le public madrilène une fois encore l’a salué ! L’arlésien ouvre la seule Grande Porte du cycle Madrilène c’est un exploit sensationnel qui le relance fortement.

A.G. DU CLUB JOSEPH PEYRE HIER

samedi 29 mai 2010

Une quarantaine de membres de notre club ont participé à l’assemblée générale du club hier. Quitus a été donné à l’unanimité pour les bilans moraux, financiers et pour le compte rendu d’activité. Le bureau a été élu à l’unanimité : président Gérard ; vice-présidents Karine et Pierre ; trésorier Roger, adjoint Thierry ; secrétaire Christian, adjointe Florence ; chargé du partenariat Jean Henri. Le club est en nette progression, il compte désormais 73 membres. Le compte financier est en équilibre. De nombreux projets sont en route avec notamment une visite chez le Comte de Mayalde en septembre.