Garlin samedi, les carences à l’épée nuisent au succès

Une seule oreille pour Cabello
dimanche 27 juillet 2008
par  Pierre

Samedi Garlin, 6 novillos de Gallon

Octavio Garcia « El Payo », saumon et or : silence et salut.

Rubén Pinar, bleu nuit et or : silence et tour de piste.

Juan Carlos Cabello opaline et or : salut et une oreille.

Plein. Soleil.

Comme dit la chanson : « il suffisait de presque rien »… pour que la fête soit complète : deux ou trois bons coups d’épée et la face de la novillada en eut été changée… Si le toro de Cabello était tombée rapidement, si Pinar n’avait pas failli à l’estoc au quatrième on serait sorti avec 4 voir 5 oreilles ; les commentaires auraient étaient différends…
Les novillos des frères Gallon présentés comme on le souhaite à Garlin, raisonnablement, en pointe et homogènes, ont donné un jeu varié. Le premier et le second faibles, le troisième excellent pour le torero, le quatrième avait de la transmission, le cinquième, violent et spectaculaire, le dernier, manso, se retournant dans le combat. L’ensemble, discret sous le fer, avait ses avantages, mais n’a pas atteint les sommets des années précédentes.
El Payo qui relève d’une double blessure, à Madrid et à Valence, n’était pas dans son assiette. On attendait plus de dynamisme de la part du torero de Queretaro. Il a fait durer la faena devant l’invalide premier et ne sut pas résoudre les problèmes posés par le complexe quatrième. Baladé dans tous les secteurs de la piste, il fut laborieux à l’épée.
Une vraie maturité chez Ruben Pinar que l’on sent prêt à passer dans la catégorie supérieure. Sa prestation garlinoise montre pourtant les limites de la vedette en puissance. D’abord avec l’épée qui lui a fait perdre des trophées tout prêts à tomber, ensuite à la muleta qu’il manie avec autorité mais sans la douceur nécessaire à une opposition qui demandait à être conduite avec précaution.
La bonne surprise vint de Juan Carlos Cabello, un novice qui n’a que 4 novilladas au compteur. Il a de belles allures à la cape où on le vit dans des chicuelinas serrées comme à la muleta où il réussit à enchaîner, à gauche, de bonnes séries lors de son premier passage. Il est encore vert le Malagueño et on ne portera pas de jugement définitif sur lui. Il remporte justement le trophée Joseph Peyré.

P.S. Antoine parfait dans son role d’assesseur

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Brèves

Blessure de Curro Diaz

dimanche 8 mai 2011

Maestranza de Seville, 13ème de la féria

Blessure de Curro Diaz, grosse envie de Juan Mora et Fandila comme d’habitude..... Cinq Manolo Gonzalez complétés par un Salvador Domecq, ternes et décastés pour la plupart. Le sixième dans d’autres mains aurait dû repartir sans ses oreilles, mais bon ...........

La Maître a encore frappé !!!

mardi 17 août 2010

Dax 17 août, 5ième de feria

Final majeur à Dax

Que dire ? quels mots, quels adjectifs inventer ?

Quand le Juli est là, c’est tout simplement grand ! Torero du siècle c’est sûr !
Ovation majuscule ! 8000 personnes scandant Torero ! Torero !

Il y a le Juli et les autres ! Un point c’est tout ! Trois oreilles et sortie par la Puerta Grande du Parc Théodore Denis

Miguel Angel Perrera coupe une oreille à son premier dans son style si personnel , c’est à dire en toréant très vertical et très près. Ne voulant pas être en reste, il instrumenta à son second le plus noble de l’envoi, une grande faena plus profonde, plus classique. Deux pinchazos et une entière firent tomber une autre oreille. Vuelta au toro de la Quinta !

Curro Diaz , pour sa part eut quelques difficultés avec son premier qui le désarma deux fois et le poursuivit aux planches. Il réussit quand même une bonne faena et tua mal.Il ne démérita pas à son second.

Toros de la Quinta. Vuelta du 6ième et du Mayoral

Curro Diaz : Salut et ovation

El Juli : une oreille et deux oreilles

Miguel Angel Perera : une oreille une oreille

Le Cid coupe 2 oreilles !

mardi 17 août 2010

Dax le 16 août, 4ième de feria

Le Cid semble revenir à son meilleur niveau . Il a coupé les deux oreilles à son second toro du Pilar. Il cisela une faena pleine, profonde et très templée conclue d’une très bonne entière.

Sebastien Castella ne s’est pas fait que des amis cet après-midi. Il ne semble pas être dans une bonne passe.

Luis Bolivar montra quelques dispositions mais ses opposants s’éteignirent assez vite.

Toros d’el Pilar :Valse de sobreros : le cinquième remplacé par un Moise Fraile imprésentable, remplacé par un Conde de Mayalde

El Cid : Silence et deux oreilles

Sebastian Castella : Silence et silence .

Luis Bolivar : silence et silence