Mont-de-Marsan, jeudi, des adieux réussis

Robert Soldeville et Pepin Liria sont sortis en triomphe pour leur départ.
jeudi 24 juillet 2008
par  Pierre

Mont-de-Marsan jeudi, dernière de féria : 6 toros de Victorino Martin

Pepin Liria en bois de rose et or : une oreille et une oreille.

Antonio Ferrera en rouge Ferrari et or : une oreille et applaudissements.

Luis Bolivar en vert menthe à l’eau et or : une oreille et silence.

Sortie en triomphe de Pepin Liria et du mayoral.

Plein.

C’était la soirée des adieux ceux de Robert Soldeville aguazil depuis des temps immémoriaux de la plupart des arènes du
Sud-Ouest et figure de la Gascogne. Adieux aussi de Pépin Liria le grand torero Murciano que l’on ne reverra plus dans
nos arènes.
Le lot de Victorino Martin dans le type de la maison, légers certes mais bien armés, a fait grosse impression. Ils ont fait le boulot à la pique (14 au total),
mis à part, le dernier ils ont eu beaucoup de classe dans la faena, finissant fort, la bouche fermée et se laissant conduire sans candeur. Pour son
retour, Victorino avait mis les petits plats dans les grands.
Pepin Liria nous quitte. Ce n’est pas une vache sacrée, c’est un modeste qui incarne les valeurs toreras : le courage, la probité et l’intelligence du
combat. Devant le tambour major il exécuta de belles séries à gauche avec une lenteur et une plastique que l’on ne soupçonnait pas chez lui. Il tua correctement et il entendit le public du Plumaçon lui scander, comme le fait Pampelune : Pépin ! Pepin ! Pepin ! Au second plus compliqué, il servit une faena plus technique avec l’enthousiasme d’un jeune homme. On te regrettera, torero bueno !
Antonio Ferrera, monsieur 100 000 volts, a son public et ses banderilles électriques ont mis debout les tendidos. On mettra en évidence une paire dans les planches très exposée et un quiebro superbe. Le plus souvent décentrée, muleta touchée ses deux faenas touchèrent par leur alegria. Il fut pris légèrement à la cuisse gauche lors de son second passage, eut du mal à tuer et son succès populaire se limita à un trophée.
Habitué de la maison Victorino, Luis Bolivar connaît parfaitement son affaire. On l’a vu sous un bon jour le torero colombien : décidé mais aussi élégant, délié, dans des séries bien rythmée en s’exposant comme il le faut. Il eut la malchance de tomber en sixième sur l’animal le plus réservé de l’après-midi et fut long à l’épée.
7 courses 7 puertas grandes, on va pleurer comme des Madeleine une féria exceptionnelle.
Pierre Vidal

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Brèves

Blessure de Curro Diaz

dimanche 8 mai 2011

Maestranza de Seville, 13ème de la féria

Blessure de Curro Diaz, grosse envie de Juan Mora et Fandila comme d’habitude..... Cinq Manolo Gonzalez complétés par un Salvador Domecq, ternes et décastés pour la plupart. Le sixième dans d’autres mains aurait dû repartir sans ses oreilles, mais bon ...........

La Maître a encore frappé !!!

mardi 17 août 2010

Dax 17 août, 5ième de feria

Final majeur à Dax

Que dire ? quels mots, quels adjectifs inventer ?

Quand le Juli est là, c’est tout simplement grand ! Torero du siècle c’est sûr !
Ovation majuscule ! 8000 personnes scandant Torero ! Torero !

Il y a le Juli et les autres ! Un point c’est tout ! Trois oreilles et sortie par la Puerta Grande du Parc Théodore Denis

Miguel Angel Perrera coupe une oreille à son premier dans son style si personnel , c’est à dire en toréant très vertical et très près. Ne voulant pas être en reste, il instrumenta à son second le plus noble de l’envoi, une grande faena plus profonde, plus classique. Deux pinchazos et une entière firent tomber une autre oreille. Vuelta au toro de la Quinta !

Curro Diaz , pour sa part eut quelques difficultés avec son premier qui le désarma deux fois et le poursuivit aux planches. Il réussit quand même une bonne faena et tua mal.Il ne démérita pas à son second.

Toros de la Quinta. Vuelta du 6ième et du Mayoral

Curro Diaz : Salut et ovation

El Juli : une oreille et deux oreilles

Miguel Angel Perera : une oreille une oreille

Le Cid coupe 2 oreilles !

mardi 17 août 2010

Dax le 16 août, 4ième de feria

Le Cid semble revenir à son meilleur niveau . Il a coupé les deux oreilles à son second toro du Pilar. Il cisela une faena pleine, profonde et très templée conclue d’une très bonne entière.

Sebastien Castella ne s’est pas fait que des amis cet après-midi. Il ne semble pas être dans une bonne passe.

Luis Bolivar montra quelques dispositions mais ses opposants s’éteignirent assez vite.

Toros d’el Pilar :Valse de sobreros : le cinquième remplacé par un Moise Fraile imprésentable, remplacé par un Conde de Mayalde

El Cid : Silence et deux oreilles

Sebastian Castella : Silence et silence .

Luis Bolivar : silence et silence