JULI EN PATRON

Il coupe 2 oreilles. Belles faenas de Manzanares
jeudi 24 juillet 2008
par  Pierre

Mont-de-Marsan, mercredi, 4ème de la féria de La Madeleine.
6 toros d’El Ventorillo.
El Juli, bleu nuit et or : salut et deux oreilles.
José Mari Manzanares, rouge de Marmande et or : une oreille et silence.
Miguel Angel Perera, vert pomme et or : silence et sifflets.
Plein.

L’ensemble présenté au Plumaçon avait plutôt belle allure, hormis le quatrième aux défenses suspectes. Abonné à la « monopique » les Ventorillo donnèrent par la suite des facilités aux vedettes invitées pour eux le lot eut ses avantages avec les seconds, quatrièmes et cinquièmes notamment.
Le patron c’est le patron et El Juli n’entend pas déléguer. Il n’ y a ni petite ni grande scène pour Julian : il enchaîne les succès avec une régularité de métronome. C’est devant son second opposant, brindé au public, qu’il montra l’étendue de ses compétences. Il avait, avant cela, réalisé un quite bizarre enchaînant dans un même geste une chicuelina et une sorte de véronique inversée. La faena puissante et bien montée fit oublier le frontal défectueux de l’aimable Ventorillo. Elle se termina par une série de circulaires inversées qui firent rugir le public et une entière portée avec détermination. Deux oreilles pour le boss ravi du tour de piste très fleuri.
Comme on le sait, il y a les déménageurs de pianos et ceux qui en jouent, José Mari Manzanares fait partie de cette dernière catégorie. Ce n’est pas une révélation mais une confirmation. Pas une passe qui ne soit pensée, qui ne traduise un idéal esthétique. Tout est pesé chez l’Alcantino et le corps épouse la courbe du toro. C’est une plastique rare qui nous change de la médiocrité ambiante. Si l’on veut bien admettre que la tauromachie est un art alors elle a un serviteur : Manzanares. Il coupa une première oreille après une bonne estocade. Il eut du mal avec l’acier à son second toro. Son passage aura marqué cette Madeleine et en ces temps de fêtes où l’on préfère la garbure au foie gras, il n’est pas sur que sa partition ait été jugé à sa juste mesure.
Jour sans pour Miguel Angel Perera peu chanceux au tirage au sort, il est vrai. On a vu l’Extremeño mieux inspiré. Insipide lors de sa première sortie, il fit durer son ouvrage lors de son second passage provoquant quelques baillements. Il termina lui aussi par des circulaires inversées devant un toro qui visiblement n’en pouvait guère. Il s’en défit donc d’une épée de gendarme.
Pierre Vidal

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Brèves

Blessure de Curro Diaz

dimanche 8 mai 2011

Maestranza de Seville, 13ème de la féria

Blessure de Curro Diaz, grosse envie de Juan Mora et Fandila comme d’habitude..... Cinq Manolo Gonzalez complétés par un Salvador Domecq, ternes et décastés pour la plupart. Le sixième dans d’autres mains aurait dû repartir sans ses oreilles, mais bon ...........

La Maître a encore frappé !!!

mardi 17 août 2010

Dax 17 août, 5ième de feria

Final majeur à Dax

Que dire ? quels mots, quels adjectifs inventer ?

Quand le Juli est là, c’est tout simplement grand ! Torero du siècle c’est sûr !
Ovation majuscule ! 8000 personnes scandant Torero ! Torero !

Il y a le Juli et les autres ! Un point c’est tout ! Trois oreilles et sortie par la Puerta Grande du Parc Théodore Denis

Miguel Angel Perrera coupe une oreille à son premier dans son style si personnel , c’est à dire en toréant très vertical et très près. Ne voulant pas être en reste, il instrumenta à son second le plus noble de l’envoi, une grande faena plus profonde, plus classique. Deux pinchazos et une entière firent tomber une autre oreille. Vuelta au toro de la Quinta !

Curro Diaz , pour sa part eut quelques difficultés avec son premier qui le désarma deux fois et le poursuivit aux planches. Il réussit quand même une bonne faena et tua mal.Il ne démérita pas à son second.

Toros de la Quinta. Vuelta du 6ième et du Mayoral

Curro Diaz : Salut et ovation

El Juli : une oreille et deux oreilles

Miguel Angel Perera : une oreille une oreille

Le Cid coupe 2 oreilles !

mardi 17 août 2010

Dax le 16 août, 4ième de feria

Le Cid semble revenir à son meilleur niveau . Il a coupé les deux oreilles à son second toro du Pilar. Il cisela une faena pleine, profonde et très templée conclue d’une très bonne entière.

Sebastien Castella ne s’est pas fait que des amis cet après-midi. Il ne semble pas être dans une bonne passe.

Luis Bolivar montra quelques dispositions mais ses opposants s’éteignirent assez vite.

Toros d’el Pilar :Valse de sobreros : le cinquième remplacé par un Moise Fraile imprésentable, remplacé par un Conde de Mayalde

El Cid : Silence et deux oreilles

Sebastian Castella : Silence et silence .

Luis Bolivar : silence et silence