VIC : Le "Saint des Saints" du toro-toro

Vivement samedi que débute "pentecôtavic" !
jeudi 8 mai 2008
par  Pierre

Comparaison n’est pas raison et nous ne saurions opposer les uns aux autres même si en ce week-end "cumbre" pour la tauromachie on toréé à Nîmes, Madrid et Vic, notamment...

" Dieu" ne sera pas dans la capitale gardoise, il a failli se faire trancher la gorge à Alméria. Ses pélerins seront déçus mais, sans se déplacer il a tout de même assuré l’essentiel : un succès populaire inédit dans le colisée nîmois. Même chose à Madrid où il n’y a plus une seule place pour une seule corrida de l’abono de San Isidro. "Dieu" est unique et José Tomas commotione les foules et assure la rentabilité économique des férias qui ont bien voulu cracher au bassinet.

Les Vicois, eux, suivent , envers et contre toutes les modes, une autre route, plus austère certes mais qui a ses dévots. C’est le toro qui est le Dieu vicois. Un dieu primitif et sauvage dont on célèbre la beauté et la puissance ; la sauvagerie... Cette tauromachie "à l’ancienne" nous ramène aux racines de cet art qui met en scène un combat où le fauve n’a guère plus d’un quart d’heure pour s’exprimer. Nous verrons avec curiosité la prestation des toros de Robert Margé, d’Adelaïda Rodriguez et celle des Escolar Gil. Nous serons surtout attentif à la corrida concours avec ces exemplaires de Miura (rare en concours), Victorino et Prieto de la Cal disparus de nos ruedos pour cause de cette maudite langue bleue. Et nous saluerons évidemment les vaillants qui ont les c.... de se mettre devant ces monstres.

Vic c’est notre tradition à nous Gascons. Un rendez-vous incontournable où après le sérieux de ces combats dramatiques on se plonge dans des bacchanales sans limite.

La corrida est plurielle. On y adore la polémique voire l’invective on ferait bien d’user d’un peu plus de tolérance et par les temps qui courent de faire preuve de plus de solidarité. Comme le dit le philososphe : "il n’y a pas de vérité vraie" et il faut de tout pour faire le mundillo. Chacun y a sa place et tous les goûts sont dans la nature de l’aficionado. A condition que l’émotion soit au rendez-vous.

Nous attendons de Vic une présentation impeccable, des tiers de piques à la régulière, un public attentif et prompt à l’enthousiasme et des "péleas" émouvantes. Dans ce village gersois nous sommes dans le "saint des saints" du toro-toro.

Pierre Vidal


Brèves

Joseph Peyré (1898-1968), l’appel de l’ailleurs

lundi 11 avril 2016

JPEG - 160.3 ko

Joseph Peyré (1898-1968), l’appel de l’ailleurs.

Une conférence de Christian Manso, Professeur émérite à l’UPPA et Dolores Thion, Professeur à l’UPPA,

Jeudi 21 avril 2016 à 18h, Médiathèque André Labarrère, auditorium.
Conférence proposée par la Bibliothèque Patrimoniale, Pau.

JEAN BAPTISTE : PUERTA GRANDE A MADRID

dimanche 6 juin 2010

Las Ventas, samedi. 6 ème de la Feria del Aniversario. Plus de 3/4.

Toros de El Cortijillo, 2º, de la classe 3º, décasté. 4º, classe et temple. 5º, noble. Uno (1º) de Lozano Hermanos (1º), manso.

Miguel Abellán, silence et vuelta al ruedo.
Juan Bautista, oreille et oreille.
Arturo Macías, silence et silence.

Salut du banderillero Curro Robles au 5ème.

Enorabuena maestro nous n’avons jamais douté de ton talent et le public madrilène une fois encore l’a salué ! L’arlésien ouvre la seule Grande Porte du cycle Madrilène c’est un exploit sensationnel qui le relance fortement.

A.G. DU CLUB JOSEPH PEYRE HIER

samedi 29 mai 2010

Une quarantaine de membres de notre club ont participé à l’assemblée générale du club hier. Quitus a été donné à l’unanimité pour les bilans moraux, financiers et pour le compte rendu d’activité. Le bureau a été élu à l’unanimité : président Gérard ; vice-présidents Karine et Pierre ; trésorier Roger, adjoint Thierry ; secrétaire Christian, adjointe Florence ; chargé du partenariat Jean Henri. Le club est en nette progression, il compte désormais 73 membres. Le compte financier est en équilibre. De nombreux projets sont en route avec notamment une visite chez le Comte de Mayalde en septembre.