Clairvoyance et ambition

vendredi 10 juin 2022
par  C.T.J.P.

JPEG - 16.1 ko

Aire-sur-l’Adour reprogramme le jeune matador aquitain pour sa corrida des fêtes, le 18 juin, en reconnaissance de son succès en 2021. Avant cela, Dorian Canton nous parle de ses gains d’expérience et de confiance

Neuf mois après son succès du 19 septembre 2021, Dorian Canton sera de retour à Aire-sur-l’Adour pour la corrida des fêtes du 18 juin, toujours face à un lot de toros de Valdefresno. A l’automne dernier, il avait coupé les deux oreilles de son premier opposant, partageant la sortie a hombros avec Gomez del Pilar.

« C’était ma seule corrida de l’année, il fallait absolument que je triomphe : une question de vie ou de mort », dit aujourd’hui l’intéressé.

Dorian Canton, 21 ans, enfant d’Asson, en Béarn, fait partie de ces matadors dont le début de carrière a été ralenti par la crise sanitaire. Après une courte carrière de novillero, le torero formé à l’école landaise de Richard Milian voit son alternative du 27 avril 2019 à Bayonne tomber à l’eau. Au sens propre : les pluies sont diluviennes. Il saisit l’opportunité une dizaine de jours plus tard à Villeneuve-de-Marsan. Il baisse de catégorie, mais l’envie n’attend pas…

« Avec le recul, cette coupure du Covid l’a aidé à mûrir », dit Olivier Mageste, Landais de Madrid, son apoderado depuis 2019. Un avis que partage le jeune maestro : « J’ai pu m’entraîner dans la discrétion, sans pression. J’ai toréé beaucoup de bétail en privé et finalement progressé dans tous les domaines de la lidia, notamment la lecture du toro ».

Dorian Canton, 21 ans, enfant d’Asson, en Béarn, fait partie de ces matadors dont le début de carrière a été ralenti par la crise sanitaire. Après une courte carrière de novillero, le torero formé à l’école landaise de Richard Milian voit son alternative du 27 avril 2019 à Bayonne tomber à l’eau. Au sens propre : les pluies sont diluviennes. Il saisit l’opportunité une dizaine de jours plus tard à Villeneuve-de-Marsan. Il baisse de catégorie, mais l’envie n’attend pas…

Depuis janvier, Dorian Canton vit à Madrid. Malgré son jeune âge, il n’éprouve pas le manque, ni de sa famille ni des contreforts pyrénéens. Parce que ses journées sont réglées comme celles d’un sportif de haut niveau. Le matin, entraînement au Batan, dans l’arène de l’école taurine de Madrid – dont les cours pour les apprentis ont lieu l’après-midi. Il partage le quotidien de Roman, Sanchez Vara et autres jeunes aux dents longues.

Dorian reçoit aussi les conseils du maestro Uceda Leal, établi dans la sierra madrilène. Et du peon de confiance Agustin, ancien conseiller de figuras telles José Tomas, El Juli, Cayetano ou Juan Mora. Ensuite, footing puis déjeuner léger et sieste, avant quelques occupations taurines ou culturelles. La richesse de Madrid est insondable.

Pour l’heure, grâce à sa bonne sortie de 2021 à Aire, Dorian Canton a signé cinq corridas, toutes en France : La Brède le 25 juin (toros de Fuente Ymbro), Villeneuve-de-Marsan le 9 août (Robert Margé), Mimizan le 28 août (Pedraza) et Bayonne le 3 septembre (un Pedraza, dans une corrida à six matadors). Et donc Aire-sur-l’Adour pour ouvrir le bal le 18 juin, toujours avec des Valdefresno. « Ce toro d’origine Atanasio a plutôt pour habitude de sortir manso à la cape, puis de se fixer au cheval avant de s’employer à 100 % à la muleta, ce qui est extra », dit-il.

Le matador à l’accent gascon sait que chaque toro va compter cet été. « En Espagne, c’est dur. Et là-bas, personne ne connaît Dorian Canton. C’est par la France que je dois consolider ma position. » Belle clairvoyance teintée d’ambition.

sudouest.fr
Publié le 08/06/2022


Brèves

Fallas Valencia 2020 en direct !

mercredi 26 février 2020

JPEG - 196.8 ko

FALLAS de VALENCIA : paseo à 17h

FERIA ANNULÉE

Jeudi 12 mars : novillos de Fuente Ymbro pour El Rafi, Miguel Senent “Miguelito” et Jordi Pérez “El Niño de las Monjas”.

Vendredi 13 mars : novillos d’El Parralejo pour Diego San Román, Tomás Rufo et Miguel Polope.

Samedi 14 mars : toros de Victoriano del Río et Toros de Cortés pour Sébastien Castella, Cayetano et Andrés Roca Rey.

Dimanche 15 mars : toros de Zalduendo pour Antonio Ferrera, Morante de la Puebla et José María Manzanares.

Lundi 16 mars : toros de Juan Pedro Domecq pour Enrique Ponce et Pablo Aguado, mano a mano.

Mardi 17 mars : toros de Jandilla pour El Fandi, Emilio de Justo et Román.

Mercredi 18 mars : toros de Domingo Hernández et Garcigrande pour Enrique Ponce, Miguel Ángel Perera et Paco Ureña.

Jeudi 19 mars : toros de Fuente Ymbro pour Juan Leal, Jesús Duque et David de Miranda.

Le toro idéal...

jeudi 7 décembre 2017

JPEG - 52.4 ko

A lire sur le site cositas de toros, quelques règles concernant le toro et en particulier certaines des ses réactions qui échappent parfois à l’analyse des aficonados.

Lire la suite ici

La présidence en question

jeudi 28 septembre 2017

JPEG - 30.3 ko

Un article paru chez nos amis du site Cositas de toros...au sujet des présidences des corridas, novilladas avec et sans picadores.

Les difficultés rencontrées : ... communication parfois difficile avec la piste, connaissances insuffisantes du public … formation insuffisante de certains délégués aux piques, des pétitions de plus en plus bruyantes mais sans mouchoirs, des prestations musicales inopportunes pendant l’arrastre …
Les préparations préalables à la course menées en amont sont donc primordiales.

Lire la suite > ici