Pire que l’année dernière les Palhas !

jeudi 2 juin 2011
par  Christian

Plaza de toros de Las Ventas : 22ème de la San Isidro

Un pétard de plus pour le ganadero Lusituanien ! Imprésentables pour la plupart, faibles, mansos, enfin que de jolies choses…. Comment ce second a pu passer le reconocimiento ? Mystère de la première place du monde ? Plus pour longtemps, ou alors il va falloir faire du vide et sérieusement .

Luis Bolivar semblait partir avec de bonnes dispositions. Son premier toro prit deux piques avec une certaine classe, mais sortant seul. Citant le toro au centre pour deux jolies cambiadas, Bolivar donna de la distance au toro qui venait bien, chargeant avec franchise. Complètement desconfiado, il ne sut le toréer que très marginalement, toujours sur le voyage, sans jamais charger la suerte. Un joli bajonazo pour terminer.

Le second de son lot n’était pas du même acabit. Regardant l’homme plutôt que la muleta, distribuant des coups de tête à tout va, Bolivar s’accrochera quand même, mais il regrettera longtemps son premier.

Salvador Cortes vit son premier retourner aux corrales pour faiblesse. Le sobrero de Carmen Segovia, manso, sans classe, mais de charge douce. Le vent perturba sans doute Cortes qui ne put ou se sut jamais ni trouver les bons terrains , ni les bonnes distances.

Il hérita du plus lourd de la tarde, le cinquième de 640 kg. Il leva le piquero en prenant deux piques, en mettant la tête mais sans trop pousser. Ce toro avait une corne gauche exceptionnelle . Salvador Cortes ne sut jamais l’exploiter. Une catatastrophe de voir gâcher une occasion pareille. Il tua mal sous les sifflets.

David Mora eut les plus beaux gestes de l’après-midi. Il montra beaucoup de firmeza devant son premier toro aux charges incertaines, lui lançant les cornes au visage. Il lui vola quelques naturelles de valeur et en finit d’une entière après un mete y saca.

Le deuxième de son lot , le sixième fut remplacé par un Aurelio Fernando. Lourd, le jabonero donnera peu de jeu. Un fond de noblesse permit à David Mora de faire montre de son envie, mais le manque de classe du toro mit fin à ses espoirs.

Toros de Palha : 2° de Carmen Segovia, 6° d’Aurelio Fernando

Luis Bolivar : silence et silence.

Salvador Cortés : silence et silence.

David Mora : silence et ovation

C.H.


Brèves

Blessure de Curro Diaz

dimanche 8 mai 2011

Maestranza de Seville, 13ème de la féria

Blessure de Curro Diaz, grosse envie de Juan Mora et Fandila comme d’habitude..... Cinq Manolo Gonzalez complétés par un Salvador Domecq, ternes et décastés pour la plupart. Le sixième dans d’autres mains aurait dû repartir sans ses oreilles, mais bon ...........

La Maître a encore frappé !!!

mardi 17 août 2010

Dax 17 août, 5ième de feria

Final majeur à Dax

Que dire ? quels mots, quels adjectifs inventer ?

Quand le Juli est là, c’est tout simplement grand ! Torero du siècle c’est sûr !
Ovation majuscule ! 8000 personnes scandant Torero ! Torero !

Il y a le Juli et les autres ! Un point c’est tout ! Trois oreilles et sortie par la Puerta Grande du Parc Théodore Denis

Miguel Angel Perrera coupe une oreille à son premier dans son style si personnel , c’est à dire en toréant très vertical et très près. Ne voulant pas être en reste, il instrumenta à son second le plus noble de l’envoi, une grande faena plus profonde, plus classique. Deux pinchazos et une entière firent tomber une autre oreille. Vuelta au toro de la Quinta !

Curro Diaz , pour sa part eut quelques difficultés avec son premier qui le désarma deux fois et le poursuivit aux planches. Il réussit quand même une bonne faena et tua mal.Il ne démérita pas à son second.

Toros de la Quinta. Vuelta du 6ième et du Mayoral

Curro Diaz : Salut et ovation

El Juli : une oreille et deux oreilles

Miguel Angel Perera : une oreille une oreille

Le Cid coupe 2 oreilles !

mardi 17 août 2010

Dax le 16 août, 4ième de feria

Le Cid semble revenir à son meilleur niveau . Il a coupé les deux oreilles à son second toro du Pilar. Il cisela une faena pleine, profonde et très templée conclue d’une très bonne entière.

Sebastien Castella ne s’est pas fait que des amis cet après-midi. Il ne semble pas être dans une bonne passe.

Luis Bolivar montra quelques dispositions mais ses opposants s’éteignirent assez vite.

Toros d’el Pilar :Valse de sobreros : le cinquième remplacé par un Moise Fraile imprésentable, remplacé par un Conde de Mayalde

El Cid : Silence et deux oreilles

Sebastian Castella : Silence et silence .

Luis Bolivar : silence et silence