Ricardo est parti !

dimanche 26 décembre 2010
par  Pierre

Ricardo est parti ! Ricardo Vasquez Parda, qui est venu à plusieurs reprises au club, est mort le soir de noël. Une grande figure de la critique taurine, un grand journaliste, un écrivain et un musicien aussi qui avait tous les talents et d’abord celui d’aimer la vie et de faire partager cet amour à ceux qui l’entouraient. Un être exceptionnel c’est une banalité que de le dire mais c’est si vrai. Quelqu’un qui aimait la France d’un amour profond, la justice sans modération, les autres sans limite. D’une générosité sans faille.
Il connaissait le monde des toros comme personne, fréquentant les plus grands mais attentifs aux plus modestes. Il avait tenu la critique taurine du Heraldo de Aragon pendant des dizaines d’années et il avait exercé cette charge sans jamais déroger à l’équité, gagnant l’estime de tous. Auteur de « Tres de cuadrilla », un livre qui avait fait sensation, il avait décrit la dureté mais aussi le picaresque de ces maletillas, voleurs de poule mais aussi vagabonds lumineux, qui allaient de villages en villages exposer leurs entrailles pour quelques pesetas. Il aimait par dessus tout Rafaël de Paula et José Tomas et il détestait les "figuras de papel". Il pensait que la corrida avait besoin de vérité et que c’était un art magnifique qui méritait d’être défendu. Il avait vibré une dernière fois aux exploits de Juan Mora lors de son succès de Madrid.
Il fut aussi l’un des premiers à exhumer le passé terrible de la guerre d’Espagne, tirant de l’oubli dans « Los innocentes de Ginel », les victimes anonymes de la barbarie franquiste, rendant hommage à leur courage et à leurs souffrances.
Il était intransigeant sur les faits, n’aimait pas les compromis, détestant les magouilles qu’elles soient du milieu taurin ou d’ailleurs et ses critiques qui lui auront coûté beaucoup dans sa vie professionnelle portaientt car elles finissaient par atteindre leurs buts. Ouvert sur le monde il s’intéressait à tout et s’était engagé dans des questions aussi diverses que la défense de l’environnement ou la cause des Saharahouis. Il était toujours du côté des modestes. C’était une sorte de journaliste modèle, engagé mais indépendant, sourd aux pressions des puissants, considérant sa fonction comme un engagement sacré. Il y a quelques jours, sans doute harcelé par la douleur, il nous envoyait une dernière chronique, un testament que nous voulons vous transmettre.
Sans toi Ricardo, l’Aragon ne sera plus l’Aragon et nous n’aurons plus le goût de Saragosse.
A son épouse Doris, à ses enfants Diego et Miguel, à ses nombreux amis toutes nos condoléances.
Pierre Vidal

Le retour de José Tomas

Par Ricardo Vázquez-Prada

Journaliste, écrivain, critique taurin
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Salvador Boix, l´apoderado de José Tomás, vient de déclarer dans le journal Madriléne "La Razón" que José Tomás est presque guéri de la terrible cornada d’Aguascalientes (24 avril 2010) et qu´il souhaite retourner aux arènes dans la saison 2011. C´est sans aucun doute une nouvelle sensationnelle, car aujourd’hui José Tomás est plus nécessaire que jamais. La saison espagnole 2010 a été médiocre, sauf les prestations formidable de El Juli et quelques moments inoubliables, comme les grands faenas de Juan Mora à Madrid, mais en général, en Espagne, le nombre de spectateurs et de "festejos" a descendu de façon dramatique.
L´absence de José Tomás a été un facteur essentiel pour ce résultat si mauvais. Et l´annonce de son retour aux arènes nous permet d´être un peu plus optimiste pour la saison 2011. En effet, Tomás est aujourd’hui en Espagne l´unique matador qui attire vraiment les aficionados et un bon nombre parmi eux -moi inclus- le suivons d´arène en arène, dans la mesure du possible. Là ou Tomás torée les arènes sont remplies d´un public qui aime l´authenticité, la vérité d´un toreo artistique et en même temps plein de sincérité ; sans employer les mauvaises habitudes d´autres toreros qui trompent le spectateur en obligeant le toro a passer à deux mètres de leurs corps.
Une grande "figura" a gagné ainsi des honneurs pas mérités et un argent fou avec un toreo faux et minable. Tomás, au contraire, assume le vrai risque ; ça n´est pas un fou ou un suicidaire, au contraire, d´une façon naturelle, il frôle la mort -comme à Aguascalientes- dans chaque lance, dans chaque passe de muleta. Je l’ai vu cette année à Castellón et a Málaga, avant la cogida de Aguascalientes. Il se montra, comme toujours, formidable : à Castellón ses naturelles furent prodigieuses, canoniques, parfaites ; à Málaga, face à deux toros dangereux, il risqua sa vie sans arrêt et ses manoletinas finales furent incroyables. Genio y figura. José Tomás sera de retour en 2011 ! Quelle nouvelle magnifique ! Je prépare déjà mes valises pour le suivre....

Ricardo Vázquez-Prada

Le 13/12/2010


Brèves

SAN ISIDRO DU 2 AU 16 JUIN 2019

samedi 1er juin 2019

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Le CTJP chez Malabat à Brocas Les Forges (40)

vendredi 9 octobre 2015

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DIMANCHE 18 OCTOBRE 2015

10 H 00 FERRADE
13 H 00 Repas : Garbure, Jambon à Broche, Haricots Blancs, Salade, Fromage, Tourtière, Café, Vin rouge et Vin rosé compris
15 H 30 CAPEA

Prix de la Journée Adultes : 20 Euros

Réservation avant le lundi 12 octobre 2015 (Places limitées) clubtaurinpau@gmail.com

Nouveaux apoderados pour Juan Bautista

mardi 24 novembre 2009

Juan Bautista vient encore de changer d’apoderado.
La rupture s’est produite exactement comme l’an dernier , au lendemain de la fiesta campera de Riom !
La rupture a beau, comme toujours s’ être passée "amicalement", on souhaite que ce changement ne soit pas un signe d’instabilité et d’incertitude dans la carrière du torero.

C’est Sanchez Mejias qui désormais prend les interêts du torero entre ses mains, associé àCaldas.
Espinosa et Davila Miura n’auront géré qu’un an la carrière de l’arlésien.
Juan Bautista avait dû bien préparer les choses puisque rupture et nouvelle association se sont produites le même jour , en quelques heures.