La race perdue des Victorinos

jeudi 26 août 2010
par  Christian

Bilbao, 25 août, 5ième corrida de la Semana Grande

Les quatre premiers toros étaient complétement anovillados . Un manque de trapio très étonnant pour une plaza comme Bilbao !
Heureusement que les pitons étaient là !

Le premier de Padilla, petit, faible ne transmettait pas et Padilla avait la tronche des mauvais jours. vite fait, mal fait, au suivant ....

Le Cyclone se Jerez retrouva de la puissance à son second, en allant se poster à genoux devant la porte des toriles pour une puerta gayola ajustée suivie d’une larga de rodillas au fil des barrières. Banderilles "Padillesques" et brindis au centre. Le toro est noble, mobile mais un peu fade et Padilla en profite un maximum à droite comme à gauche dans des séries données avec un certain temple . Un très bon coup d’épée fera tomber une oreille.

Diego Urdiales hérita lui aussi d’un premier toro petit et noblon ; mais manquant lui aussi de transmission. Il lui donna des passes engagées , mais sans pouvoir lier et termina par une série à doite très aguantée. Un grand estoconazo aurait pu lui valoir une oreille .

A son second (602 kg avec du trapio, celui-là) semblait avoir quelques qualités exploitables . Diego le brinda au public et là d’un seul coup le toro se réserva. Est-ce les piques (traseras sur les épaules...) qui sont à l’origine du changement subit du comportement ?(toro descompuesto )Urdiales ne put qu’exécuter qu’un macheteo ( passes de piton à piton) afin de pouvoir porter l’estocade rapidement.

Le Cid revient, c’est sûr et c’est bien. Il retrouve le sitio et le sourire. Les pasitos por atras, ont disparu comme par enchantement et pourtant son premier toro était le plus exigeant du lot. Belles séries de naturelles, centrées et templées, la corne gauche étant la seule exploitable. Une demie épée, mort un peu longue et petite pétition d’oreille.... Salut.

Le sixième était un toro fort et grand et plein de mauvaises intentions. Le danger étant présent à chaque passe et le Cid écourta les débats.

Toros de Victorino Martin

Juan José Padilla : silence et oreille.

Diego Urdiales : oreille et silence.

Manuel Jesús El Cid : salut et silence.

C.H


Brèves

Blessure de Curro Diaz

dimanche 8 mai 2011

Maestranza de Seville, 13ème de la féria

Blessure de Curro Diaz, grosse envie de Juan Mora et Fandila comme d’habitude..... Cinq Manolo Gonzalez complétés par un Salvador Domecq, ternes et décastés pour la plupart. Le sixième dans d’autres mains aurait dû repartir sans ses oreilles, mais bon ...........

La Maître a encore frappé !!!

mardi 17 août 2010

Dax 17 août, 5ième de feria

Final majeur à Dax

Que dire ? quels mots, quels adjectifs inventer ?

Quand le Juli est là, c’est tout simplement grand ! Torero du siècle c’est sûr !
Ovation majuscule ! 8000 personnes scandant Torero ! Torero !

Il y a le Juli et les autres ! Un point c’est tout ! Trois oreilles et sortie par la Puerta Grande du Parc Théodore Denis

Miguel Angel Perrera coupe une oreille à son premier dans son style si personnel , c’est à dire en toréant très vertical et très près. Ne voulant pas être en reste, il instrumenta à son second le plus noble de l’envoi, une grande faena plus profonde, plus classique. Deux pinchazos et une entière firent tomber une autre oreille. Vuelta au toro de la Quinta !

Curro Diaz , pour sa part eut quelques difficultés avec son premier qui le désarma deux fois et le poursuivit aux planches. Il réussit quand même une bonne faena et tua mal.Il ne démérita pas à son second.

Toros de la Quinta. Vuelta du 6ième et du Mayoral

Curro Diaz : Salut et ovation

El Juli : une oreille et deux oreilles

Miguel Angel Perera : une oreille une oreille

Le Cid coupe 2 oreilles !

mardi 17 août 2010

Dax le 16 août, 4ième de feria

Le Cid semble revenir à son meilleur niveau . Il a coupé les deux oreilles à son second toro du Pilar. Il cisela une faena pleine, profonde et très templée conclue d’une très bonne entière.

Sebastien Castella ne s’est pas fait que des amis cet après-midi. Il ne semble pas être dans une bonne passe.

Luis Bolivar montra quelques dispositions mais ses opposants s’éteignirent assez vite.

Toros d’el Pilar :Valse de sobreros : le cinquième remplacé par un Moise Fraile imprésentable, remplacé par un Conde de Mayalde

El Cid : Silence et deux oreilles

Sebastian Castella : Silence et silence .

Luis Bolivar : silence et silence