Difficiles Alcurrucen et blessure de Sergio Aguilar
par
Bilbao ,dimanche 22 août
Le lot d’ Alcurrucen magnifique de présentation et très armé a fait souffler sur le sable gris de la plaza de Bilbao un petit vent d’émotion et de danger sournois.
Le premier d’Antonio Barrera lui fit comprendre rapidement qu’il savait que derrière l’étoffe rouge , il y avait autre chose, en lui décochant quelques coups de corne . Il tua le second de Sergio Aguilar après la blessure de celui-ci et ne put rien faire de construit avec son troisième. Une journée à oublier pour le Maestro qui venait de triompher à Saint Sébastien hier.
Sergio Aguilar torée de verdad et ne triche pas. Son premier opposant semble se laisser faire sur la première passe et cherche l’homme sur la suivante ! Malgré les avertissements Sergio insiste réalise deux belles séries à droite, la seconde profonde ,templée. Main gauche et là, il se fait prendre une première fois (15 cm dans l’arrière de la jambe) . Peu importe, , il se croise, continue à gauche et à peine se fit-il engancher la muleta que le toro bondit pour lui infliger une cornada sous le menton qui aurait pu être tragique. Salut de son peon de confiance ,après que Barrera eut achevé le travail.
Luis Bolivar est peut-être en train de retrouver une envie de toréer qui semblait un peu disparue. Malgré deux piques très dures à son premier (le 3ième de l’après-midi) le toro arriva avec une charge phénoménale dans la muleta du Colombien. Citant de loin, la charge violente et longue de ce toro transmettait une intense émotion sur la corne droite. Sur le côté gauche se fut un peu plus compliqué et il perdit sûrement l’oreille en concluant mal.
Le cinquième avait moins de fond et de classe que ses frères et était le plus noble de l’envoi. Il permit à Luis Bolivar de réaliser une faena sérieuse bien rematée par un bon coup d’épée .Oreille.
Le dernier était un toro d’estampe ! Tête haute, profond , et avec une charge longue . Bolivar en profita que par instant semble-t-il ,ce toro pouvant donner davantage que ce que le Maestro ne lui prit, dommage !
Toros d’Alcurrucen
Antonio Barrera :Silence, silence et silence
Sergio Aguilar : Salut et blessure
Luis Boliver :Salut aux barrières, une oreille et ovation
C.H