Sérieux lot cinqueño de Vellosino !

mercredi 2 juin 2010
par  Christian

Que faisait là Javier Conde ? Des toros de ce trapio, il a du en voir certes, mais uniquement dans ses pire cauchemards ! Incompréhensible !

Il ne voulut rien savoir de son premier. C’est vrai, c’était un manso qui fuyait aux planches dès qu’il voyait un bout de muleta et on peut penser que cela arrangea rudement les affaires de Conde qui ne fit rien pour le retenir. Trois ou quatre coups de rapière « au pas des banderilles » et basta ! Son second était un énorme toro de 610 kg, haut, mais armé assez étroit. Il administra deux chutes monumentales au piquero de turno et alla donner du fil à retordre au réserve qui le poursuivit en le piquant durement jusqu’au médios . Conde , totalement desconfiado, ne sut comment l’entreprendre. Pourtant, tout le monde vit que lorsque l’étoffe était bien placée, le torero croisé, le bicho mettait la tête avec douceur et même s’il ne se laissait pas faire en fin de passe, il y avait une faena à réaliser avec un Torero avec un peu plus de vergüenza.

Juan Mora a été digne avec ses deux toros. Il signa les détails les plus « torero » à son premier, mais se fit trop souvent accrocher la muleta, ce qui indisposa le public . Petit échec avec l’espada. Son second transmettait peu et là aussi, des passes esseulées, certaine de grande qualité, mais toujours des enganchones qui empêchèrent de lier des passes.

Le premier toro de Curro Diaz était le plus bas de l’envoi. Il réalisa de superbes derachazos et de grands pechos, les meilleures passes de l’après-midi !. Son dernier toro, presque six ans, semblait promettre beaucoup, mais hélas, s’éteignit très vite .

En résumé, une tarde de détails¸ avec des moments de classe et de goût de
Juan Mora et Curro Diaz et un manque de pundonor du troisième, j’ai du mal à le nommer, car lui ne respecte rien.

Cependant , un point commun, me semble-t-il, les réunit les trois et pas mal de ceux qui sont passés avant sur ce même sable cette année :
« Ils n’ont pas faim ! » (dixit Jean Louis, notre Mayoral) et cela se confirme tarde après tarde….

2ème corrida del aniversario. Las Ventas

Six toros de Vellosino, très bien présentés.

Juan Mora : Silence et silence.

Javier Conde : sifflets et sifflets.

Curro Díaz : Ovation avec salut et silence.

C.H


Brèves

Blessure de Curro Diaz

dimanche 8 mai 2011

Maestranza de Seville, 13ème de la féria

Blessure de Curro Diaz, grosse envie de Juan Mora et Fandila comme d’habitude..... Cinq Manolo Gonzalez complétés par un Salvador Domecq, ternes et décastés pour la plupart. Le sixième dans d’autres mains aurait dû repartir sans ses oreilles, mais bon ...........

La Maître a encore frappé !!!

mardi 17 août 2010

Dax 17 août, 5ième de feria

Final majeur à Dax

Que dire ? quels mots, quels adjectifs inventer ?

Quand le Juli est là, c’est tout simplement grand ! Torero du siècle c’est sûr !
Ovation majuscule ! 8000 personnes scandant Torero ! Torero !

Il y a le Juli et les autres ! Un point c’est tout ! Trois oreilles et sortie par la Puerta Grande du Parc Théodore Denis

Miguel Angel Perrera coupe une oreille à son premier dans son style si personnel , c’est à dire en toréant très vertical et très près. Ne voulant pas être en reste, il instrumenta à son second le plus noble de l’envoi, une grande faena plus profonde, plus classique. Deux pinchazos et une entière firent tomber une autre oreille. Vuelta au toro de la Quinta !

Curro Diaz , pour sa part eut quelques difficultés avec son premier qui le désarma deux fois et le poursuivit aux planches. Il réussit quand même une bonne faena et tua mal.Il ne démérita pas à son second.

Toros de la Quinta. Vuelta du 6ième et du Mayoral

Curro Diaz : Salut et ovation

El Juli : une oreille et deux oreilles

Miguel Angel Perera : une oreille une oreille

Le Cid coupe 2 oreilles !

mardi 17 août 2010

Dax le 16 août, 4ième de feria

Le Cid semble revenir à son meilleur niveau . Il a coupé les deux oreilles à son second toro du Pilar. Il cisela une faena pleine, profonde et très templée conclue d’une très bonne entière.

Sebastien Castella ne s’est pas fait que des amis cet après-midi. Il ne semble pas être dans une bonne passe.

Luis Bolivar montra quelques dispositions mais ses opposants s’éteignirent assez vite.

Toros d’el Pilar :Valse de sobreros : le cinquième remplacé par un Moise Fraile imprésentable, remplacé par un Conde de Mayalde

El Cid : Silence et deux oreilles

Sebastian Castella : Silence et silence .

Luis Bolivar : silence et silence