Arrimon de Fernando Robleño à Madrid

samedi 29 mai 2010
par  Christian

Certes Fernando Robleño a réussi après avoir douté longuement et à comprendre qu’il pouvait se livrer devant ce quatrième toro
d’El Torréon . Un toro bien présenté et très armé avec de la caste et de la transmission dans ses charges. Il faut dire que le coup de plat de corne que le bicho lui infligea au visage en de retournant comme un chat n’était pas fait pour mettre le Torero en confiance. Mais à force de courage et de ténacité, en tirant une à une les passes dans un premier temps, il réussit à lier deux ou trois séries qui firent lever le public Madrilène. Son coup d’épée fut loyal mais résulta un peu tombé et le public, sur l’émotion du combat demanda l’oreille .

A son premier, un Palha, qui n’humiliait pas du tout, il ne put rien en tirer. Ce toro , manso , ne s’était pas livré au cheval et le reste fut du même niveau, hésitant, chargeant brusquement dans la muleta et gardant toujours la tête à mi-hauteur.

Jesus Milian toucha le lot offrant le moins d’options et malgré de louables efforts ne put ou ne sut rien en tirer.

Je ne sais pas comment J.F. Corpas s’est retrouvé dans ce cartel, mais ce n’est pas un cadeau qu’on lui a fait là ! Il a eu les deux meilleurs toros de la tarde et son seul courage n’a pas suffi à masquer son terrible manque de présence et de technique, malgré une "porta gayola". Son premier toro était un toro important, surtout dans la mecque de la tauromachie ! Et passer à côté d’un tel toro , lui valut une bronca de gala !

Le sixième d’El Torreon, était un très beau et très armé. Nous avons assisté à la longue dérive d’un torero venu chercher un lancement de carrière et qui connut un véritable naufrage.

Mais les instants les plus « toreros » de la soirée, ce furent deux humbles subalternes qui nous les donnèrent aux palos . Les deux banderilleros Carlos Casanova et Jésus Arruga montrèrent un énorme courage en banderillant entre les cornes, en prenant tous les risques . Voltereta heureusement sans gravité pour l’un , avec reprise illico d’une autre paire où il se fit toucher encore de vilaine façon et taléguilla décousue pour son compagnon . Ovation, public debout .Olé Toreros !!!

Las Ventas22ª de la San Isidro.

Quatre toros de Palha,et deux d’El Torreón (5º et 6º),

Jesús Millán : silence et sifflets.

Fernando Robleño : sifflets et oreille.

Francisco Javier Corpas : bronca et silence

C.H


Brèves

Blessure de Curro Diaz

dimanche 8 mai 2011

Maestranza de Seville, 13ème de la féria

Blessure de Curro Diaz, grosse envie de Juan Mora et Fandila comme d’habitude..... Cinq Manolo Gonzalez complétés par un Salvador Domecq, ternes et décastés pour la plupart. Le sixième dans d’autres mains aurait dû repartir sans ses oreilles, mais bon ...........

La Maître a encore frappé !!!

mardi 17 août 2010

Dax 17 août, 5ième de feria

Final majeur à Dax

Que dire ? quels mots, quels adjectifs inventer ?

Quand le Juli est là, c’est tout simplement grand ! Torero du siècle c’est sûr !
Ovation majuscule ! 8000 personnes scandant Torero ! Torero !

Il y a le Juli et les autres ! Un point c’est tout ! Trois oreilles et sortie par la Puerta Grande du Parc Théodore Denis

Miguel Angel Perrera coupe une oreille à son premier dans son style si personnel , c’est à dire en toréant très vertical et très près. Ne voulant pas être en reste, il instrumenta à son second le plus noble de l’envoi, une grande faena plus profonde, plus classique. Deux pinchazos et une entière firent tomber une autre oreille. Vuelta au toro de la Quinta !

Curro Diaz , pour sa part eut quelques difficultés avec son premier qui le désarma deux fois et le poursuivit aux planches. Il réussit quand même une bonne faena et tua mal.Il ne démérita pas à son second.

Toros de la Quinta. Vuelta du 6ième et du Mayoral

Curro Diaz : Salut et ovation

El Juli : une oreille et deux oreilles

Miguel Angel Perera : une oreille une oreille

Le Cid coupe 2 oreilles !

mardi 17 août 2010

Dax le 16 août, 4ième de feria

Le Cid semble revenir à son meilleur niveau . Il a coupé les deux oreilles à son second toro du Pilar. Il cisela une faena pleine, profonde et très templée conclue d’une très bonne entière.

Sebastien Castella ne s’est pas fait que des amis cet après-midi. Il ne semble pas être dans une bonne passe.

Luis Bolivar montra quelques dispositions mais ses opposants s’éteignirent assez vite.

Toros d’el Pilar :Valse de sobreros : le cinquième remplacé par un Moise Fraile imprésentable, remplacé par un Conde de Mayalde

El Cid : Silence et deux oreilles

Sebastian Castella : Silence et silence .

Luis Bolivar : silence et silence