Seul , le Juli !
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Le Juli a encore fait une fois une démonstration de sa connaissance des toros, des terrains adéquats et de sa technique. Quelle intelligence dans la construction de sa faena à son premier de la Quinta !
Un toro bien présenté, manquant un peu de force et de transmission. En deux, trois passes, il amena le toro à l’endroit exact où celui-ci se confia dans la muleta douce du Maestro. Les premiers derachazos furent remarquables de profondeur, allongeant au maximum la charge, muleta caressant le sable tout au long de la passe et rematés par des pechos lents de piton à rabo. A gauche pareil ,trois séries de naturelles templées, centrées, toutes plus profondes les unes que les autres. Le tout agrémenté de passes de « las flores » et de trinchéras sublimes ! Hélas pas de réussite avec l’acier et il perdit sûrement un trophée qui lui semblait promis.
Son second, un Victoriano Del Rio, ne lui offrit que peu d’options, le toro se « dégonflant » très vite.
Le premier opposant de Miguel Angel Perera est un Nuñez del Cuvillo qui fléchit à plusieurs reprises et fut protesté par le public.il ne sut ou ne put vraiment s’engager à aucun moment. Son second , un Ventorillo est un toro bien fait et sérieux, mais sans réelle classe.
Miguel Angel ne sembla pas le comprendre et même s’il réussit quelques beaux enchaînements à gauche, il ne sut jamais s’adapter, même s’il insita , ce qui eut l’heur de déplaire au public.
Que dire de Cayetano ? Toréo périphérique, rejetant les charges de ses opposants à l’extérieur et semblant assez perdu, dès qu’il sort de Ronda ! Le public a grondé devant son incapacité !
Toros de La Quinta , Núñez Cuvillo ,, Domingo Hernandez, Victoriano del Río , Ventorrillo , Cortés .
El Juli : silence et silence.
Miguel Angel Perera : silence et sifflets.
Cayetano : silence et silence.