Seul Serafin.....

vendredi 21 mai 2010
par  Christian

Oui, le seul qui a peut-être empêché le public de s’endormir est Serafin Marin et quelques détails dans les deux entames de faena de Luis Bolivar.

Serafin toucha le meilleur toro, le second de la tarde qui le désarma d’entrée au capote avant de le poursuivre contre les planches et lui découper le bas au ras de la cheville, avec une précision diabolique.

Un toro qui avait une corne gauche de grande qualité et que, contre toute attente Serafin ignora en début de faena. Lorsqu’il décida de toréer par naturelles, le toro se livra et le Maestro enchaîna quelques séries liées de qualité, mais sans réelle profondeur. C’était un très bon toro, de grande classe, que Sérafin Marin n’exploita qu’à demi. Son second, le cinquième manquait de force et de race et il abrégea le travail.

Luis Bolivar nous gratifia de deux jolies entames de faena. L’une, à son premier citant de loin, la muleta pliée dans la main gauche et ne la dépliant que le lorsque le toro arriva à juridicion. L’autre au sixième, en citant au centre, main droite, muleta en avant pour réaliser les meilleurs enchaînements que le toro put donner, avant de s’éteindre complètement, malgré les efforts du Torero.

Quant à Eugenio de Mora, il n’a pas su prendre la mesure de ses deux opposants, pourtant gérables et sans difficulté supérieure.

Le fait marquant de cette tarde soporifique fut le paseo où Serafin Marin défila le torse enroulé dans le drapeau Catalan et coiffé de la « barretina ». Ce geste de d’engagement pour la défense de la corrida ne sembla être compris qu’à moitié par le public madrilène.

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Six toros de Baltasar Iban très bien présentés

Eugenio de Mora : salut et salut

Serafin Marin : salut et silence

Luis Bolívar : silence et silence


Brèves

Blessure de Curro Diaz

dimanche 8 mai 2011

Maestranza de Seville, 13ème de la féria

Blessure de Curro Diaz, grosse envie de Juan Mora et Fandila comme d’habitude..... Cinq Manolo Gonzalez complétés par un Salvador Domecq, ternes et décastés pour la plupart. Le sixième dans d’autres mains aurait dû repartir sans ses oreilles, mais bon ...........

La Maître a encore frappé !!!

mardi 17 août 2010

Dax 17 août, 5ième de feria

Final majeur à Dax

Que dire ? quels mots, quels adjectifs inventer ?

Quand le Juli est là, c’est tout simplement grand ! Torero du siècle c’est sûr !
Ovation majuscule ! 8000 personnes scandant Torero ! Torero !

Il y a le Juli et les autres ! Un point c’est tout ! Trois oreilles et sortie par la Puerta Grande du Parc Théodore Denis

Miguel Angel Perrera coupe une oreille à son premier dans son style si personnel , c’est à dire en toréant très vertical et très près. Ne voulant pas être en reste, il instrumenta à son second le plus noble de l’envoi, une grande faena plus profonde, plus classique. Deux pinchazos et une entière firent tomber une autre oreille. Vuelta au toro de la Quinta !

Curro Diaz , pour sa part eut quelques difficultés avec son premier qui le désarma deux fois et le poursuivit aux planches. Il réussit quand même une bonne faena et tua mal.Il ne démérita pas à son second.

Toros de la Quinta. Vuelta du 6ième et du Mayoral

Curro Diaz : Salut et ovation

El Juli : une oreille et deux oreilles

Miguel Angel Perera : une oreille une oreille

Le Cid coupe 2 oreilles !

mardi 17 août 2010

Dax le 16 août, 4ième de feria

Le Cid semble revenir à son meilleur niveau . Il a coupé les deux oreilles à son second toro du Pilar. Il cisela une faena pleine, profonde et très templée conclue d’une très bonne entière.

Sebastien Castella ne s’est pas fait que des amis cet après-midi. Il ne semble pas être dans une bonne passe.

Luis Bolivar montra quelques dispositions mais ses opposants s’éteignirent assez vite.

Toros d’el Pilar :Valse de sobreros : le cinquième remplacé par un Moise Fraile imprésentable, remplacé par un Conde de Mayalde

El Cid : Silence et deux oreilles

Sebastian Castella : Silence et silence .

Luis Bolivar : silence et silence