OCCASIONS PERDUES

Madrid, mardi
mardi 18 mai 2010
par  Pierre

Madrid, mardi, 13ème de San Isidro. Lleno de ’No hay Billetes’.

Toros de Puerto de San Lorenzo,
El Cid, silence et silence.
Sebastián Castella, ovation et saluts après avis et silence.
Rubén Pinar, silence et silence.

Ce fut l’après-midi des occasions perdues : pour une fois une corrida entière, bien présentée, avec un comportement qui laissait des espoirs aux coletudos et un seul salut au bout du compte. Y a un os dans le potage ! Les Puertos en effet avaient dans l’ensemble du fond : le 1er fut noble, le 2ème avait de la classe et fut applaudi, le troisième se laissait toréer, le quatrième répétait avec transmission, le cinquième fut faible et le sixième complet, bon au cheval et exigeant par la suite.

El Cid fut une fois de plus ni bien ni mal en dessous de ses deux adversaires, pegapase pour tout dire : sans jamais s’engager, ni entrer dans le terrain du toro, muletazos sans ligazon souvent touchés, donnés à la vitesse grand V. Le public à qui il brinda son second toros semblait empli d’indulgence à son égard ; cela tourna à l’indifférence compte tenu de l’inanité de son trasteo.Il semblait content de lui. Bien...

Sébastien Castella, excusez-moi mais c’est ainsi est le seul à avoir toréé : c’est à dire se centrer, dominer l’animal, lui imposer une cadence sans s’émouvoir. Il le fit face au premier laissant le public de marbre, celui-ci ne se réchauffant qu’enfin de faena pour une série de manoletinas au cordeau. Il se fit prendre tua en trois temps et salua. Son second opposant faible sur ses appuis arrières, garbanzo negro de la corrida, offrait peu d’option. Il abrégea ; connaissant de nouvelles difficultés avec l’épée.

Ruben Pinar eut le meilleur lot de l’après-midi, un lot à s’acheter un Chalet avec une Mercédes dans le garage, il laissa passer cette occasion en or massif abusant du pico et déchargeant la suerte à tous les voyages. Le jeune homme qui a peu de personnalité est une sorte de stéréotype du torero appliqué qui veut bien faire mais qui transmet moins encore qu’un glaçon. Un stéréotype.

P.V.


Brèves

Blessure de Curro Diaz

dimanche 8 mai 2011

Maestranza de Seville, 13ème de la féria

Blessure de Curro Diaz, grosse envie de Juan Mora et Fandila comme d’habitude..... Cinq Manolo Gonzalez complétés par un Salvador Domecq, ternes et décastés pour la plupart. Le sixième dans d’autres mains aurait dû repartir sans ses oreilles, mais bon ...........

La Maître a encore frappé !!!

mardi 17 août 2010

Dax 17 août, 5ième de feria

Final majeur à Dax

Que dire ? quels mots, quels adjectifs inventer ?

Quand le Juli est là, c’est tout simplement grand ! Torero du siècle c’est sûr !
Ovation majuscule ! 8000 personnes scandant Torero ! Torero !

Il y a le Juli et les autres ! Un point c’est tout ! Trois oreilles et sortie par la Puerta Grande du Parc Théodore Denis

Miguel Angel Perrera coupe une oreille à son premier dans son style si personnel , c’est à dire en toréant très vertical et très près. Ne voulant pas être en reste, il instrumenta à son second le plus noble de l’envoi, une grande faena plus profonde, plus classique. Deux pinchazos et une entière firent tomber une autre oreille. Vuelta au toro de la Quinta !

Curro Diaz , pour sa part eut quelques difficultés avec son premier qui le désarma deux fois et le poursuivit aux planches. Il réussit quand même une bonne faena et tua mal.Il ne démérita pas à son second.

Toros de la Quinta. Vuelta du 6ième et du Mayoral

Curro Diaz : Salut et ovation

El Juli : une oreille et deux oreilles

Miguel Angel Perera : une oreille une oreille

Le Cid coupe 2 oreilles !

mardi 17 août 2010

Dax le 16 août, 4ième de feria

Le Cid semble revenir à son meilleur niveau . Il a coupé les deux oreilles à son second toro du Pilar. Il cisela une faena pleine, profonde et très templée conclue d’une très bonne entière.

Sebastien Castella ne s’est pas fait que des amis cet après-midi. Il ne semble pas être dans une bonne passe.

Luis Bolivar montra quelques dispositions mais ses opposants s’éteignirent assez vite.

Toros d’el Pilar :Valse de sobreros : le cinquième remplacé par un Moise Fraile imprésentable, remplacé par un Conde de Mayalde

El Cid : Silence et deux oreilles

Sebastian Castella : Silence et silence .

Luis Bolivar : silence et silence