El JULI, un Torero d’époque !

mercredi 21 avril 2010
par  Christian

Sans aucun doute, c’est le torero qui marque et qui marquera son époque. Pourquoi ? Simplement parce qu’il torée de verdad, on pourrait dire "naturellement", et ça, tout le monde le ressent. En particulier ses compagnons de cartel, qui comme Manzanares essaiera de se hisser à niveau et pourrait devenir avec ce qu’il nous a montré hier, l’héritier du Maestro El Juli.
Faena cumbre avec un très bon toro de Torrealta au quatrième de l’après-midi. Les points culminants de la faena auront été ces séries de naturelles (3ième et 4 ième) liées parfaitement dans un terrain réduit, d’une profondeur insensée, supportant la charge brusque et violente du toro, sans broncher d’un centimètre !

Quand on voit Julian planter ses pieds, muleta en avant , aspirant la charge du toro avec la "panza" de la muleta, conduisant longuement, profondémment, celui-ci pour le replacer à l’endroit exact où il pourra reprendre et enchaîner pour lier, je pense qu’à cet instant là, on se dit : c’est ça , toréer !

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Ahí está la pureza y el riesgo

Alors, c’est sûr passer après El Juli, ne doit pas être facile, nous nous en sommes aperçus avec Castella et Perera, l’autre jour. Mais ce soir, Jose Maria Manzanares s’en est particulièrement bien sorti. Deux faenas à une oreille. C’est surtout avec son second (le cinquième de l’envoi) le plus compliqué, qu’il réussit une faena de très grande qualité avec beaucoup de poder.

Daniel Luque a semblé apathique tout au long de la tarde. A sa décharge il faut reconnaître qu’il a eu le lot le plus médiocre.

Toros de Torrealta : bien présentés, mansos con casta la plupart.

El Juli : Salut et deux oreilles.

José María Manzanares : oreille et oreille.

Daniel Luque : silence aux deux.


Brèves

Blessure de Curro Diaz

dimanche 8 mai 2011

Maestranza de Seville, 13ème de la féria

Blessure de Curro Diaz, grosse envie de Juan Mora et Fandila comme d’habitude..... Cinq Manolo Gonzalez complétés par un Salvador Domecq, ternes et décastés pour la plupart. Le sixième dans d’autres mains aurait dû repartir sans ses oreilles, mais bon ...........

La Maître a encore frappé !!!

mardi 17 août 2010

Dax 17 août, 5ième de feria

Final majeur à Dax

Que dire ? quels mots, quels adjectifs inventer ?

Quand le Juli est là, c’est tout simplement grand ! Torero du siècle c’est sûr !
Ovation majuscule ! 8000 personnes scandant Torero ! Torero !

Il y a le Juli et les autres ! Un point c’est tout ! Trois oreilles et sortie par la Puerta Grande du Parc Théodore Denis

Miguel Angel Perrera coupe une oreille à son premier dans son style si personnel , c’est à dire en toréant très vertical et très près. Ne voulant pas être en reste, il instrumenta à son second le plus noble de l’envoi, une grande faena plus profonde, plus classique. Deux pinchazos et une entière firent tomber une autre oreille. Vuelta au toro de la Quinta !

Curro Diaz , pour sa part eut quelques difficultés avec son premier qui le désarma deux fois et le poursuivit aux planches. Il réussit quand même une bonne faena et tua mal.Il ne démérita pas à son second.

Toros de la Quinta. Vuelta du 6ième et du Mayoral

Curro Diaz : Salut et ovation

El Juli : une oreille et deux oreilles

Miguel Angel Perera : une oreille une oreille

Le Cid coupe 2 oreilles !

mardi 17 août 2010

Dax le 16 août, 4ième de feria

Le Cid semble revenir à son meilleur niveau . Il a coupé les deux oreilles à son second toro du Pilar. Il cisela une faena pleine, profonde et très templée conclue d’une très bonne entière.

Sebastien Castella ne s’est pas fait que des amis cet après-midi. Il ne semble pas être dans une bonne passe.

Luis Bolivar montra quelques dispositions mais ses opposants s’éteignirent assez vite.

Toros d’el Pilar :Valse de sobreros : le cinquième remplacé par un Moise Fraile imprésentable, remplacé par un Conde de Mayalde

El Cid : Silence et deux oreilles

Sebastian Castella : Silence et silence .

Luis Bolivar : silence et silence