El Juli au sommet !
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Il n’y a pas photo à l’arrivée ! Même si les deux maestros sont amis dans la vie, la compétencia était bien présente dans le ruedo de Valence. Triompher à "l’extérieur" est toujours plus difficile, mais lorsque le Juli hausse son niveau, qui peut lui résister ?
Quel sitio !, quel mando ! Grande faena à son sixième un toro noble mais sans race auquel il réalisa un quite de toute beauté par "lopecinas" remate par un farol et larga cordobesa ! Ponce donna la réplique par chicuelinas mains basses et templées. S’en suivit une leçon de tauromachie pure ,sans fioriture, totalement adaptée à un adversaire qui devint rapidement un partenaire malgré lui. Il termina par circulaires très intenses et foudroya le toro d’un superbe estoconazo !Deux oreilles !
El Juli obtint également les deux oreilles de son premier toro. Un toro très mal présenté (plus novillo que toro) avec lequel il réalisa surtout à droite des séries longues et liées . Un grand coup d’épée et l’arène se couvrit de blanc pour demander les oreilles. Dans d’autre mains, ce toro serait sûrement passé inaperçu ! il l’a mis en valeur avec une technique époustouflante et un sens du sitio et de la distance qu’il est peut-être le seul à savoir faire.
Ponce quant à lui réalisa une faena très "esthétique" , pleine de classicisme et de verticalité à son second qu’il exécuta d’un grand coup d’épée qui lui valut une oreille. A son premier, un toro fade indigne de présentation pour une première catégorie, il ne réussit pas à forcer l’adhésion du public et il dut se contenter de saluer. Les choses se compliquèrent sérieusement avec le cinquième, un castaño, manso, andarin, avec une corne droite très dangereuse ; Il se battit avec courage mais un vilain mete y saca, suivi d’un trois quart de lame et de quelques descabellos lui enlevèrent tout espoir d’accompagner el juli pour la sortie à hombros par la grande porte !
Toros de Zalduendo, de présentation inégale avec quelques cornes suspectes
Enrique Ponce : Ovation, oreille et salut
El Juli : Deux oreilles, saluts et deux oreilles.
les tendidos de Meillon se remplissent au même rythme que ceux de Valence !